jeudi 5 mars 2015

mourir

« Il est temps que la médecine assume l’intention de mort »
 Cardiologue et médecin de santé publique, Véronique Fournier dirige depuis sa création, en 2003, le Centre d’éthique clinique de l’hôpital Cochin (Paris), où une équipe pluridisciplinaire s’efforce de démêler les dilemmes moraux que posent certaines décisions médicales. Dans son prochain ouvrage, Puisqu’il faut bien mourir (à paraître en mai aux éditions La Découverte), elle relate la manière dont ces cas singuliers ont fait évoluer sa réflexion.
Après plus de dix ans d’expérience au Centre d’éthique clinique, que pensez-vous du débat actuel sur la dépénalisation de l’euthanasie ? Je pense que les gens se braquent sur ce mot d’euthanasie, alors que ce n’est pas le sujet. La question, c’est : comment peut-on aider cette personne à mourir au mieux quand il apparaît que c’est le moment qu’elle meure ? Grâce à ses progrès, la médecine a brouillé les frontières ­entre la vie et la mort. Elle est devenue si efficace que, bien souvent, on ne meurt plus… ou si tard. Du coup, on est obligé de décider du moment où l’on va laisser la mort survenir, voire déclencher le fait qu’elle survienne. Il y a de plus en plus de situations concrètes dans lesquelles on est confronté à cette réalité. Qui sont les personnes les plus concernées par cette décision ? Les personnes âgées et dépendantes, celles qui ne souffrent pas vraiment d’une maladie mais d’une usure généralisée – soit physique, soit mentale, soit les deux réunies. Beaucoup vivent en maison de retraite, les fameux Ehpad [établissements... En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/03/05/il-est-temps-que-la-medecine-assume-l-intention-de-mort_4588056_3224.html#Crqq51Z9LMPZDhrA.99

=========================

"quand il apparaît que c'est le moment qu'elle meure" : il semble effectivement y avoir des "moments pour mourir..." cela reste à étudier au moyen d'un grand nombre de données, en tentant de différencier aussi les "morts naturelles" des "morts retardées". certains jours et épisodes critiques semblent en effet bien plus présents lors d'un décès, un peu comme si, parmi leurs nombreuses "attributions", ils étaient des "maillons" ou "espaces" faits pour cela... 
je les ai appelé des "portes"...

Aucun commentaire: