incendie criminel

Gironde : après l'incendie criminel d'un appartement, la mère en garde à vue
Vendredi soir, un incendie criminel s’est déclaré dans un immeuble de Cenon. Trois enfants ont été sauvés par les sapeurs-pompiers. Que s'est-il exactement passé, vendredi, un peu avant 22h30, rue Louis-Pergaud, dans le quartier Palmer, à Cenon ? Les policiers de la permanence judiciaire de la Sûreté départementale n'avaient toujours pas la réponse, samedi soir. Certes les enquêteurs ont interrogé la locataire des lieux, mais cette mère de famille de 41 ans a tenu des propos incohérents lors de sa garde à vue qui a été prolongée jusqu'à ce dimanche. Elle semble souffrir de problèmes psychologiques ou psychiatriques mais devrait, néanmoins, être déférée au cours des prochaines heures devant un magistrat du parquet de Bordeaux pour des faits de mise en danger d'autrui et de tentative d'homicide.
 C'est, en effet, sous cette qualification pénale que les policiers mènent leurs investigations depuis plus de 24 heures maintenant. Les issues barricadées Car c'est un miracle que le sinistre n'ait fait aucune victime. Lorsqu'un voisin, voyant une épaisse fumée se dégager de l'appartement situé au 4e étage, a donné l'alerte vendredi soir, la mère, qui vit seule, était à l'intérieur avec ses trois enfants de 3, 5 et 15 ans. Affolés et légèrement intoxiqués, ils ont trouvé refuge sur le balcon où les sapeurs-pompiers les ont récupérés à l'aide d'un véhicule équipé d'une grande échelle. Les soldats du feu avaient auparavant tenté d'accéder par les escaliers mais il leur a été impossible de pénétrer rapidement à l'intérieur de l'appartement. La mère de famille avait barricadé les issues avec du mobilier ! Il a donc fallu quelques minutes aux secours avant d'enfoncer la porte pour entrer.
 Geste criminel Les policiers du commissariat de Cenon, présents rapidement sur les lieux, ont mis en place un périmètre de sécurité tandis que des riverains, dont une voisine âgée, étaient évacués le temps de l'intervention. La mère, les trois enfants et des policiers intoxiqués par les fumées, ont été évacués au CHU. Tous ont pu quitter l'hôpital rapidement. La mère a été immédiatement placée en garde à vue au commissariat central. Si les enquêteurs n'ont pas trouvé de trace d'accélérateur ayant favorisé l'incendie de l'appartement, ils semblent accréditer, en revanche, l'hypothèse d'un geste criminel. Source : Sud Ouest le 28 décembre 2014
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(période critique septennale des 42 ans)