dimanche 28 décembre 2014

cellule de veille psychiatrique

Millau : une cellule de veille "pour cerner les personnes dangereuses"
La cellule de veille psychiatrique a été officiellement créée vendredi dernier, à la sous-préfecture. Un an après le meurtre de la petite Aude à Millau, les acteurs de la santé et de la sécurité publique ont décidé de s'unir pour relever ensemble le défi des urgences psychiatriques. Commis par un jeune homme de 28 ans souffrant de "bouffées délirantes" et de polytoxicomanie, ce meurtre ébranla toute la ville. Il mit aussi au jour, et de façon brutale, "une faille dans le système", comme le concéda à l'époque des faits le responsable du secteur psychiatrique du Sud-Aveyron, le Dr Jean-Dominique Gonzalès. Une faille que les autorités locales s'emploient aujourd'hui à combler au sein d'une cellule de veille visant à coordonner, mais surtout accélérer, les procédures de prise en charge des personnes qui présentent un profil psychiatrique potentiellement dangereux. À la veille de ce douloureux anniversaire, la sous-préfecture a fait le choix d'officialiser l'existence de cette nouvelle instance en dévoilant vendredi dernier son fonctionnement et ses objectifs aux médias. Autour du sous-préfet Bernard Breyton, l'ensemble des acteurs de terrain prenant part à ce protocole (l'État, l'hôpital, les forces de l'ordre, la mairie, la justice) ont pris la parole pour souligner leur "satisfaction" de "travailler en concertation", "main dans la main". "Le but de cette cellule est d'analyser les situations à risque, et s'il le faut, d'être amenés à intervenir pour éviter que de tels drames ne se reproduisent. Cette cellule ne peut être qu'une excellente chose", a notamment commenté le commandant de police, Éric Delchambre. Depuis sa création, les acteurs ont pris l'habitude de se réunir autour d'une table au moins une fois par trimestre, ou à la demande si nécessaire. Évitant de se rejeter la faute comme c'est parfois le cas en situation d'urgence, ils évoquent ensemble, à tête reposée, "les cas dits interface". C'est-à-dire, explique le Dr Jean-Dominique Gonzales, "les cas de personnes dont on ne sait pas s'ils relèvent de la justice, du médical, de la délinquance, de la toxicomanie ou encore de la psychiatrie. Ces réunions permettent de partager nos informations, de cerner les personnes potentiellement dangereuses, et d'avoir une action préventive, précoce et adaptée, et ce dès que des troubles sont signalés. Cela peut-être des soins, une interpellation... Le risque zéro n'existe pas mais ce travail en réseau est important car il permettra de les amoindrir." Bien qu'officieuse jusqu'à vendredi dernier, cette cellule de veille aurait déjà démontré, de l'aveu du sous-préfet, son "bon fonctionnement". "C'est la première fois que je vois ce type de procédure se mettre en place", a-t-il insisté avant de conclure sur "son caractère innovant". "J'espère qu'elle fera école dans d'autres endroits." Source : Midi Libre le 9 décembre 2014
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=19211&hl=

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un drame de la période critique septennale des 28 ans,
il semble bien, en plus, s'agir d'un un récidiviste septennal : 
http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/2013/12/drame_7.html
l'observation des rythmes et cycles psychiques humains sont un outil intéressant pour déceler les risques : http://rythmescycleshumains.blogspot.fr/p/analyser_25.html

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