vendredi 7 novembre 2014

violences

Corbehem : en rentrant du travail, il étrangle sa compagne qui donne le biberon car son repas n’est pas prêt 
Jérémy V. comparaissait mardi devant le tribunal d’Arras, en comparution immédiate. Cet homme de 33 ans, qui travaille depuis douze ans comme mécanicien automobile dans un garage d’Avion, a commis des violences sur sa concubine, à Corbehem.
 La jeune femme, âgée de 25 ans, était enceinte d’un autre homme quand ils se sont installés, en avril dernier. Le bébé est né il y a deux semaines. Sa mère a échappé au pire le soir du 30 octobre. Rentré chez lui en état d’ivresse après s’être arrêté boire trois anisettes « bien dosées » chez un collègue, Jérémy V. ne supporte pas de voir sa compagne donner le biberon à son enfant, alors que le repas n’est pas prêt. Il s’est mis à la frapper et à lui mettre la main sur la bouche « pour l’empêcher de crier », dira-t-il à la barre, avec froideur. Davantage pour tenter de l’étouffer. Il agira ainsi à sept reprises, lui mettant la main sur la bouche et lui pinçant le nez. La jeune femme perdra connaissance. Elle doit son salut au comportement citoyen d’un voisin. Celui-ci, entendant des hurlements ne permettant pas de douter que sa voisine se faisait frapper, a prévenu les gendarmes.
 Tirée à plat ventre sur le perron En attendant leur arrivée, n’osant intervenir physiquement, il a enregistré la dispute. Près de quarante-cinq minutes d’horreur. « Au secours ! Téléphonez ! », crie-t-elle. Revenue à elle, la victime parvient à saisir les clefs de la maison pour crier au secours dehors. Le voisin sort, et voit la jeune femme à plat ventre sur les marches devant la maison, alors que son bourreau la tire par les jambes pour la faire rentrer.
 Me Contrafatto défend conjointement la concubine de Jérémy V., mais aussi sa précédente compagne, qui a vécu le même calvaire mais n’a jamais osé porter plainte par peur de représailles. « L’étranglement, ça c’est son truc », déclare-t-elle dans le cadre de la procédure. Cette jeune femme a même décrit le mode opératoire de son bourreau « en quatre étapes » : « alcool, coups, rapports sexuels contraints et indifférence. » Jérémy V. a été condamné à deux ans de prison dont six mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans, obligation de recherche d’emploi, de soins, d’indemniser ses victimes, de fixer une résidence déterminée. Il a aussi interdiction d’entrer en contact avec les victimes et de fréquenter les débits de boisson. Il a été incarcéré. Source : La Voix du Nord le 6 novembre 2014
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