mardi 7 octobre 2014

bébé secoué

90 jours de prison pour avoir secoué un bébé Une sentence clémente, selon certains, car l’enfant pourrait garder des séquelles
Tout le monde est à risque de mauvais gestes Une peine qui ne tient pas compte de l’enfant Un jugement qui a condamné un homme à purger 90 jours de prison les fins de semaine pour avoir secoué un bébé au point de lui causer un traumatisme crânien fait hautement réagir. Le juge Érick Vanchestein a tenu compte de plusieurs facteurs atténuants, dont les remords très sincères de l’éducateur, pour prononcer sa sentence. Le jugement n’a pas tardé à faire bondir la grande défenderesse des droits des enfants Andrée Ruffo, alors qu’on ignore toujours si le petit garçon, aujourd’hui âgé de 20 mois, gardera des séquelles de cet épisode de violence. Marcel Bergeron, 29 ans, était responsable d’un service de garde privé à son domicile de Saint-François-Xavier-Brompton, en Estrie, au moment des faits.
 Force inhabituelle Il dit ne pas se souvenir d’avoir secoué l’enfant de huit mois, le 10 octobre 2013, mais comme celui-ci pleurait beaucoup, «il a dû utiliser une force inhabituelle pour l’habiller et le déposer brusquement dans sa poussette», selon le jugement. Lorsqu’il s’est mis à régurgiter, la mère du bébé, prévenue par l’éducateur, l’a emmené à l’hôpital, où on lui a diagnostiqué une gastroentérite. Ce n’est que quatre jours plus tard que les médecins ont conclu à un traumatisme crânien non accidentel. Le bébé avait un œil qui louchait, ainsi que des côtes et un poignet fracturés. Tout cela s’est aujourd’hui résorbé, mais les parents vivent dans la crainte puisque ce traumatisme crânien pourrait entraîner des retards de développement ou un déficit de l’attention. Le juge dit avoir tenu compte de tous ces aspects, ainsi que du fait que les parents ont d’abord été soupçonnés par le personnel de l’hôpital d’avoir causé ces méfaits, une situation «cauchemardesque». Mais il a également retenu le fait que l’accusé, qui n’avait aucun antécédent judiciaire, souffrait probablement d’une dépression non diagnostiquée à l’époque, et qu’il suit depuis une psychothérapie pour la gestion de sa colère. M. Bergeron, dont le risque de récidive serait très faible, aurait aussi exprimé des remords très sincères, «se réveillant régulièrement la nuit et pleurant en pensant à l’enfant». Ce père de famille, qui ne peut plus occuper un emploi le mettant dans une position d’autorité envers des enfants de moins de six ans, doit purger 90 jours de prison les samedis et dimanches, de 9 h à 16 h. Il devra également verser à la famille de la victime 1500 $ pour les frais de santé non couverts et les pertes de revenus.
http://www.journaldemontreal.com/2014/10/06/90-jours-de-prison-pour-avoir-secoue-un-bebe

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probable drame de la période critique septennale des 28 ans... jour critique émotionnel à vérifier (il est notre "jour de colère", bien plus que les autres jours...)

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