mardi 23 septembre 2014

torture

Les instruments de torture chinois se vendent comme des petits pains à travers le monde
 La fabrication, le commerce et l'exportation des instruments de torture par des entreprises chinoises sont en plein essor et alimentent les violations des droits humains en Afrique et en Asie, dénonce Amnesty International mardi. D'après l'ONG, 130 entreprises chinoises participent aujourd'hui à la production et au commerce d'équipements de maintien de l'ordre potentiellement dangereux, alors qu'elles étaient 28 il y a dix ans. "Certains dispositifs commercialisés ouvertement par ces sociétés - notamment les matraques incapacitantes à impulsions électriques, les matraques à pointes et les menottes pour chevilles à chaîne lestée - sont intrinsèquement cruels et inhumains et devraient être immédiatement interdits", s'indigne Amnesty International. Les matraques incapacitantes à impulsions électriques, par exemple, permettent aux agents des forces de sécurité d'infliger facilement des décharges multiples extrêmement douloureuses sur des zones sensibles du corps telles que les parties génitales, la gorge, l'aine ou les oreilles sans laisser de traces physiques durables. Selon les recherches de l'ONG, de tels instruments, vraisemblablement fabriqués en Chine, équipent des policiers au Ghana, au Sénégal, en Égypte et à Madagascar. "Des équipements antiémeutes chinois ont également été utilisés pour réprimer l'opposition en République démocratique du Congo lors des élections de 2011, qui ont donné lieu à des violences faisant au moins 33 morts et 83 blessés. Leur exportation s'est déroulée en dépit des éléments faisant état de fréquentes violations des droits humains par les forces de sécurité congolaises", poursuit Amnesty International. Pour l'ONG, "ce commerce est en plein essor car les autorités chinoises ne font rien pour empêcher les sociétés fournissant ces dispositifs révoltants d'exporter, ni pour éviter que du matériel destiné au maintien de l'ordre ne tombe entre les mains de destinataires connus pour bafouer les droits humains". Elle exhorte les autorités à interdire immédiatement la production et le commerce de ces équipements "dont l'utilisation est en soi abusive"." Source : BELGA (23 septembre 2014)
http://www.au-troisieme-oeil.com/index.php?page=actu&type=skr&news=44365

============================

Aucun commentaire: