vendredi 26 septembre 2014

remords

Matthew Gibson, un Américain de 55 ans, s’est rendu à la police pour admettre un meurtre qu’il a commis en 1997. Il pensait être victime d'un manipulateur qui s'adressait à lui... via son supermarché. Depuis 17 ans, Matthew Gibson vivait dans l’angoisse que son crime soit un jour découvert. C’est lui-même qui a finalement craqué et avoué lundi dernier: le «Charlotte Observer» raconte comment cet homme de 55 ans, rongé par la culpabilité et la paranoïa, s’est rendu dans un commissariat de Winslow, dans l’Arizona, pour admettre avoir tué une jeune femme en 1997.
 Ces aveux sont dus à un fait très singulier: Matthew Gibson pensait être victime d’un manipulateur, au courant de son crime depuis toutes ces années. Tout a commencé par la réception de messages textes et vocaux, laissés par son supermarché local, à l’attention d’une certaine Anita Townshed, qui devait venir récupérer son traitement médical –aux Etats-Unis, les médicaments peuvent être vendus en grande surface. L’homme s’est alors persuadé qu’il s’agissait du nom de la femme qu’il avait tuée quatorze ans auparavant, d’autant que les appels ont été suivis de la réception d’une publicité de ce même supermarché, à son domicile. Il s’est ensuite cru sur écoute, puis suivi –il en a même quitté un hôtel de l’Oklahoma pour fuir son suiveur présumé. Persuadé que sa tête avait été mise à prix, Gibson a pensé se sauver en avouant et en demandant la protection de la police.
Il aurait pu ne jamais être rattrapé. Matthew Gibson est passé aux aveux auprès du détective Alicia Marquez. Il lui a raconté comment il avait rencontré, un soir de 1997, une femme à Bullhead City, dans l’Arizona. Lorsqu’ils sont tous deux rentrés dans la caravane où il vivait, elle serait devenue «bruyante et désagréable». Selon lui, elle aurait refusé de quitter les lieux et c’est à ce moment qu’il l’aurait frappée à mort avec une lampe de poche, avant d’abandonner son corps dans la rivière Colorado et de se taire, jusqu’à ce lundi 22 septembre. Il ignorait son nom, qui était en réalité Barbara Brown Agnew et non Anita Townshed -le journal local précise qu'il en existe trois en Caroline du Nord, dont une vivant dans le comté de Watauga, où vivait Matthew Gibson. S’il n’avait pas avoué, Gibson n’aurait probablement jamais payé pour son crime, puisque son nom n’avait jamais été cité dans l’enquête. L’accusé, un ancien héroïnomane et cocaïnomane, a accepté de plaider coupable aux charges d’homicide qui pèsent contre lui et de commencer à purger sa peine de 10 ans de prison le plus rapidement possible.
http://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/Arizona-Il-avoue-un-meurtre-a-cause-de-son-supermarche-599158

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probable effet de paranoïa et d'aveux à l'entrée dans la période critique septennale des 56 ans...
(les périodes critiques septennales sont un peu, comme le jour critique émotionnel, mais en période longue, des épisodes de "prise de conscience"...)

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