jeudi 25 septembre 2014

mensonge

L'ex-Femen Amina avoue avoir menti sur son agression
L'ex-Femen tunisienne avait porté plainte pour avoir été agressée et tondue en juillet, à Paris, par un groupe de salafistes. Une déclaration sur laquelle planaient de nombreux doutes. Il a fallu deux mois pour qu'Amina se libère de son mensonge. Le 6 juillet,l'ex-Femen envoyait un message très flou sur Facebook sur une agression lourde de symboles dont elle aurait été victime place de Clichy à 5 heures du matin. Des hommes barbus l'auraient obligée à sortir du métro avant de l'insulter, la menacer de viol et de lui raser partiellement les sourcils et les cheveux. Selon ses dires, elle n'aurait été relâchée qu'après avoir été obligée d'appeler ses amis et leur jurer redevenir musulmane. Or, quelques lignes plus tôt, elle expliquait ne plus avoir de batterie pour appeler à l'aide. D'autres éléments avaient accentué les doutes portés sur ses propos. D’abord, le métro parisien n'est pas ouvert à cette heure-ci (Amina avait par la suite modifié son message en rectifiant l'heure de l'agression). Puis, elle a tardé à déposer plainte au commissariat du XVIIIe arrondissement, ce qu'elle a fait accompagnée des caméras de deux médias, plus d'un jour après ses déclarations sur le réseau social. Surtout, les caméras de vidéosurveillance de la place de Clichy ne témoignaient d'aucune agression. Devant les nombreux doutes que soulevait sa déclaration, Amina avait fait l'objet d'une garde à vue à la mi-août. Elle devrait être jugée le 8 octobre pour « dénonciation de délits imaginaires ».
À la mi-août, elle avait également été arrêtée après une bagarre avec une femme voilée à Paris. Amina avait alors déclaré qu'elle avait été prise pour cible et n'était en rien à l'origine de cette rixe. Elle devrait comparaître pour « violences en état d'ébriété » au tribunal correctionnel. Après plus de deux mois empêtrée dans sa mythomanie, la jeune femme de 19 ans est finalement passée aux aveux à travers une lettre écrite le 24 septembre et publiée par le collectif Les efFRONTé-e-s. Amina y explique avoir été dépassée par les nombreux événements qui ont jalonné sa vie ces dernières années : son engagement pour le militantisme radical, la prison, les procès, la médiatisation, son exil en France, la précarité. Aujourd'hui, l'ex-Femen affirme avoir réalisé qu'elle avait fait du « tort à la cause qu'[elle] défend si ardemment, à savoir celle des droits des femmes ». « Par ce mensonge, je suis consciente que je jette le discrédit sur la parole des victimes de violences sexistes et des intégrismes, quels qu'ils soient. » Elle souhaite « demander de l'aide afin de faire amende honorable, de sortir de la spirale dans laquelle je me trouve aujourd'hui ».
http://madame.lefigaro.fr/societe/lex-femen-amina-avoue-avoir-menti-sur-son-agression-250914-961019

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je note pour mémoire, car des éléments qui m'intéressent ici aussi :
le 6 juillet est jour neutre mais curieusement pile cinq mois de l'anniversaire (1) alors que le 24 septembre est jour critique émotionnel E8


(1) Amina Sboui est née le 7 décembre 1994. (Wikipédia)
je ne sais l'expliquer et çà demande à être vu de près, mais j'ai tendance à retenir comme un élément pulsions les 5/7 mois de l'anniversaire, élément équivalent à la période anniversaire elle-même (aussi période de pulsions/désinhibition) ... quant au jour critique émotionnel, (ici jour de la lettre d'aveux) je l'appelle entre autre notre "jour de vérité"... car s'il est fréquemment le jour des drames, il est aussi, à l'inverse, le jour des "prises de conscience" (les drames arrivant alors fréquemment pour cela)

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