lundi 8 septembre 2014

Jack l'éventreur

Jack l’Eventreur : l’ADN désigne le coupable 126 ans après
 Londres, 1888. La capitale anglaise est alors le théâtre de meurtres atroces de prostituées. Cinq d’entre elles vont ainsi perdre la vie par la faute d’un psychopathe que la police ne parviendra jamais à identifier malgré une longue enquête et des suspects à la pelle. A l’époque en effet, l’assassin du quartier malfamé de Whitechapel, vite surnommé Jack the Ripper (Jack l’Eventreur), n’a jamais pu être arrêté, devenant ainsi au fil du temps le tueur en série « inconnu » le plus célèbre de l’histoire, et un personnage principal dans d’innombrables livres, films et séries à succès. Le mythe aurait pu en rester là ad vitam aeternam mais c’était alors sans compter sur Russel Edwards, passionné de longue date par cette affaire. Il y a quelques années, Russel Edwards acquiert lors d’une vente aux enchères un châle porté par une des victimes de l’éventreur, Catherine Eddowes. Il fait analyser le bout de tissu, puis parvient à retrouver des descendants de la victime, mais également d’Aaron Kosminski, l’un des principaux suspects des meurtres à l’époque. Expertisé par Jari Louhelainen, un ponte en la matière, le châle, qui portait encore des traces de sperme et de sang, « parle » : le sang appartient bien à Catherine Eddowes ADN et le sperme à… Aaron Kosminski. Déjà considéré comme le suspect numéro 1 au moment des faits, Aaron Kosminski, un barbier polonais, avait été relâché faute de preuves, avant d’être interné dans un asile où il finit ses jours en 1919. Cette preuve (a priori irréfutable) apportée par la science près de 126 après les faits, en est une autre de l’extraordinaire pouvoir de cette dernière en matière de résolution de cold case. De leur côté, sans doute quelques producteurs d’Hollywood planchent-ils déjà sur le scénario de leur prochain film : « Aaron Kosminski, le véritable Jack l’Eventreur. »
http://www.mensquare.com/actu/511658-jack-eventreur-adn-resolu

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Le premier assassinat est celui de la prostituée Mary Ann Nichols, retrouvée égorgée et éventrée à Whitechapel, le 31 août 1888. La seconde victime, Annie Chapman, est retrouvée (8/09/1888) à Durward Street, éventrée avec les viscères sur l'épaule. Le troisième meurtre est celui d'Elisabeth Stride, retrouvée morte (30/09/1888) à Berner Street, mais non éviscérée, son assassin n'ayant surement pas eu le temps d'agir. Le quatrième meurtre est celui de Catherine Eddowes, retrouvée (30/09/1888) à Mitre Square. Le dernier meurtre est celui de Mary Jane Kelly, retrouvée mutilée dans sa chambre le 9 novembre de la même année.

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j'ai regardé ce que donnent les situations de Aaron Kośmiński, né le 11 septembre 1865, et c'est pas mal intéressant :

les trois premiers meurtres se situent à proximité du 23ème anniversaire : (possiblement un élément pulsions essentiel)

31/08/1888 : proximité anniversaire - jour critique physique P19 - jour critique intellectuel i9 (tiens, mon fameux "jour des tueurs") 
août 1888
Lu 27 E(15)
Ma 28
Me 29
Je 30 P(18)
Ve 31 P(19) I(9) 
Septembre 1888
Sa 1
Di 2
Lu 3 E(22)




8/09/1888 : proximité anniversaire - jour critique intellectuel i17 (situation analogue à la précédente)
septembre 1888
Lu 3 E(22)
Ma 4
Me 5 P(1)
Je 6
Ve 7
Sa 8 I(17)
Di 9
Lu 10 E(1)




30/09/1888 proximité anniversaire (deux meurtres peut-être parce qu'il n'a pas eu le temps d'éviscérer sa première victilme ?) jour neutre mais veille du jour critique émotionnel E22.
septembre 1888
La lettre Saucy Jack fut postée le 1er octobre 1888, un jour après le double meurtre (jour E22)
Ve 28 P(1)
Sa 29
Di 30 
Octobre 1888
Lu 1 E(22)
Ma 2
Me 3 P(6) I(9)
Je 4 P(7)





9/11/1888 : jour neutre mais lendemain du jour critique physique P19 (que nous trouvons aussi lors du premier meurtre, et qui peut être considéré comme un équivalent du jour critique émotionnel)
novembre 1888
Lu 5 E(1) I(9)
Ma 6
Me 7 P(18)
Je 8 P(19)
Ve 9
Sa 10
Di 11
Lu 12 E(8)


la situation de Kosminski au moment de son décès (24/03/1919) est intéressante aussi, car c'est un épisode triplement critique (décès en jour critique émotionnel) :

mars 1919
Ma 18
Me 19
Je 20
Ve 21
Sa 22
Di 23 P(1)
Lu 24 E(8)
Ma 25 I(17)
Me 26
Je 27
Ve 28


les lettres attribuées à Jack l'éventreur, si Kosminski, sont tout aussi intéressantes lorsque l'on connaît la date de leur rédaction : 

The "Dear Boss" letter, dated 25 September, (jour critique intellectuel i1 et lendemain du jour critique émotionnel E15)

The "Saucy Jacky" postcard was postmarked 1 October 1888 (jour critique émotionnel E22)

The "From Hell" letter was received by George Lusk, leader of the Whitechapel Vigilance Committee, on 16 October 1888. (jour critique physique P19 et lendemain de jour critique émotionnel E8)

It was sent to Dr Thomas Horrocks Openshaw, curator of the London hospital's pathological museum, and is dated 29 October 1888. (jour critique émotionnel E22)

on peut noter qu'apparaît dans les quatre cas le jour critique émotionnel (toujours le lundi)(deux fois le jour même et deux fois le lendemain) : or le jour critique émotionnel est effectivement le jour où l'on a envie de communiquer...

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