jeudi 25 septembre 2014

drame

L’accusation pour le meurtre de sa femme se dégonfle
Après sept mois de prison et quatre ans d’instruction, un Amiénois accusé du meurtre de sa femme ne risque plus que du sursis pour non-assistance.
 La vie de Claudine Ladent a pris fin le 1er février 2010 ; celle de son mari Philippe a basculé le même jour. Ce matin-là, il appelle les pompiers vers 7 heures, pour signaler que sa femme est inanimée, au pied de leur lit. Spontanément, il explique qu’il s’est levé vers 2 h 30, victime habituelle d’insomnies. Il a passé trois heures sur internet, où il ne nie pas consulter des sites pornographiques et converser avec une Russe d’un nom d’Irina. « À 5 h 30, je suis retourné dans la chambre prendre un pantalon, se souvient-il. J’ai vu que ma femme était tombée du lit. Je lui ai parlé, elle ne répondait pas. Je savais qu’elle prenait beaucoup de médicaments. Comme ça lui était déjà arrivé six ou sept fois, je suis sorti sans m’inquiéter ». Le jugement sera rendu le 29 octobre Il se rend au distributeur de billets, car ce surendetté a pour habitude de tirer un maximum de liquide en début de mois. Il passe chez le boulanger où il achète même un pain au raisin pour sa femme. Au retour, il constate que son corps est froid et il appelle les pompiers. Le lendemain, il est interpellé : une première expertise affirme qu’une strangulation, dont le cou de la victime porte trace, pourrait être à l’origine de la mort. Irina est exhumée du disque dur informatique. Et puis il y a cette assurance-vie, dont l’époux est le seul bénéficiaire… Philippe Ladent, 60 ans, fonctionnaire territorial, part en prison pour sept mois et demi.
Rapidement, pourtant, une seconde expertise, aussi brillante que la première – de l’avis général – était brouillonne, conclut sans aucun doute que Claudine est morte d’une surdose médicamenteuse dont elle était coutumière. Mixant paracétamol et codéine, elle a ingurgité un cocktail mortel. « Cette femme était un véritable placard à cachetons », résume hardiment Me Crépin. L’avocat plaide la relaxe avec cet argument : « C’est un huis clos, ils n’étaient que deux dans la chambre. Si mon client avait voulu masquer quelque chose, il lui suffisait de dire qu’il n’avait retrouvé sa femme évanouie qu’à 7 heures. Qui aurait pu le contredire ? » « Quand il a constaté qu’elle ne lui répondait pas, il aurait dû appeler les secours, d’autant qu’il connaissait sa consommation de médicaments », objecte la procureure Françoise Dale qui requiert un an avec sursis. Le jugement est mis en délibéré au 29 octobre. Philippe Ladent sera de toute façon condamné, car il a reconnu avoir téléchargé un logiciel illégal pour visionner des vidéos pornographiques. Toute peine légère, même pour ces faits connexes, lui interdira d’être indemnisé de sa détention.
http://www.courrier-picard.fr/region/amiens-l-accusation-pour-le-meurtre-de-sa-femme-se-degonfle-ia0b0n440887
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(1er février 2010 est jour critique physique P12 et jour critique intellectuel i9 - ss rés. exactitude des données trouvées ; situation de l'épouse ?)

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