samedi 5 avril 2014

perpétuité

Perpétuité pour le violeur surnommé "L'Araignée"
Philippe Tolila, dit "l'Araignée", un violeur en série qui a déjà passé 24 ans en prison, a été condamné vendredi à Colmar à la réclusion à perpétuité, assortie de 22 ans de sûreté, à l'issue de son procès à huis clos pour un nouveau viol.
Le verdict de la cour d'assises du Haut-Rhin est conforme aux réquisitions du parquet, a précisé à l'AFP le greffe des assises, après deux jours de débat qui ont posé la question de la difficile prévention de la récidive. Trois experts se sont accordés pour juger "élevé" le risque d'une nouvelle récidive, selon l'avocat de la victime, Me Hervé Kuony. Philippe Tolila, qui à 51 ans a déjà passé près de la moitié de sa vie derrière les barreaux, a été reconnu coupable d'avoir, en janvier 2012 à Mulhouse (Haut-Rhin), violé sous la menace d'une arme une jeune femme de 21 ans, considérée comme vulnérable. Elle était hébergée dans le foyer où lui-même vivait depuis qu'il avait bénéficié d'une libération conditionnelle, quatre mois auparavant. Il l'avait surprise dans son sommeil, puis s'était enfui par la fenêtre, en équilibre sur la corniche, suivant un mode opératoire semblable à celui qu'il utilisait dans les années 1980. En 1990, il avait été condamné à perpétuité - peine assortie de 15 ans de sûreté - à Pau, pour avoir violé onze femmes entre 1985 et 1987, à Biarritz et à Paris.
A l'époque, le violeur, qui avait créé une véritable psychose sur la côte basque, avait gagné ce sobriquet d'"Araignée" car il pénétrait de nuit chez ses victimes sans jamais fracturer les portes, mais en escaladant les façades des immeubles. Puis il surprenait les femmes dans leur sommeil, et les violait sous la menace d'une arme. Devant la Cour, Philippe Tolila a exprimé ses regrets et "évoqué une pulsion irrépressible", selon son défenseur. Face à ce nouveau verdict, il "accepte la peine prononcée" et ne fera pas appel. "Il s'attendait" à une telle décision, a dit l'AFP son avocat, Me Renaud François. En septembre 2011, il avait bénéficié d'une libération conditionnelle à la suite de plusieurs expertises concluant à un faible risque de récidive. Avant le procès, les parties s'étaient toutefois gardées de toute polémique autour de cette libération conditionnelle. La défense et la partie civile se sont contentées d'évoquer des "dysfonctionnements" dans ce processus. Quant à l'avocate générale Anaïs Riegert, interrogée par l'AFP avant l'ouverture des débats, elle avait souligné que "la perpétuité réelle n'existe pas en France" et que "chacun doit pouvoir avoir la chance de se réinsérer, quoi qu'il ait fait"." Source : AFP (4 avril 2014)
http://www.au-troisieme-oeil.com/index.php?page=actu&type=skr&news=43518

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il est risqué de libérer en période critique septennale (49 ans) un violeur ayant déjà sévi en période de pulsions (1985 à 1987 est 23/24 ans -année P1) (cycles courts à vérifier pour le 17 janvier 2012 jour de l'agression : possiblement mêmes jours critiques que les viols précédents).

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