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Un drame de la séparation est jugé devant la cour d'Assises des Pyrénées Orientales pendant trois jours. Une femme de 54 ans, ancienne adjointe au maire de Porta comparait pour avoir tué son compagnon âgé de 43 ans. Il voulait faire "un break" dans leur relation, elle ne le supportait pas. Les faits remontent au mois de février 2011 à Porta.
"Je viens de tuer Jean-Marc" Lorsque la voisine puis l'ancien mari de Françoise Rouse sont arrivés, elle tenait encore le fusil de chasse dans les mains, ne cessant de répéter : "Je viens de tuer Jean-Marc et je vais me tuer pour le rejoindre." Elle se laisse désarmer sans résistance. C'est elle-même qui a donné l'alerte. Les gendarmes retrouveront dans la maison des courriers adressés à ses proches où elle explique que "la vie sans jean marc n'a plus de sens". Elle raconte aux enquêteurs comment elle a tiré à bout portant sur son compagnon alors qu'il déplaçait un meuble pour lui rendre service. Une lettre anonyme lui avait mis des doutes sur la fidélité de sa compagne Jean Marc souhaitait prendre la distance dans leur relation. Il avait manifestement des doutes sur sa fidélité, des rumeurs couraient dans le village, une lettre anonyme lui était même parvenue. Cet employé au tunnel de Porte l'aurait même vue rentrer chez son amant grâce aux caméras de vidéo surveillance. Françoise Rouse avait déjà fait irruption chez son compagnon quelque jours plus tôt, armé d'un couteau, d'un marteau et d'une bombe lacrymogène. C'est aussi chez son ami qu'elle avait volé l'arme du crime, un fusil de chasse. Les experts psychiatres parlent d'un état passionnel et immature, l'annonce de la séparation était pour elle un anéantissement.
http://www.francebleu.fr/justice/proces/un-drame-de-la-jalousie-et-de-la-separation-devant-la-cour-d-assises-des-pyrenees-orientales-1367902

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l'envie de faire "un break" pourrait avoir un lien avec le passage de la victime dans sa période critique septennale des 42 ans. situation des cycles courts le jour du drame ?