vendredi 21 février 2014

meurtre, accident, suicide ?

Jusqu'à dix-huit ans requis pour le meurtre de Toulon
Me Virginie Pin est convaincue du meurtre, tout comme l'avocat général Cécilia Gnizehani.
La défense de Jean-André Conforto plaidera ce matin devant les assises du Var. Reconnaissant qu’il était « un homme bien », l’accusation a conclu au meurtre impulsif (...)
Pour l'avocat général, qui concluait ainsi son réquisitoire contre Jean-André Conforto, hier soir devant les assises du Var, c'est bien un meurtre qui a été commis le 18 août 2011, au troisième étage d'un immeuble du quartier des Routes, à Toulon. (...)
  Elle était en colère pas suicidaire « Elle était très jalouse et se faisait des films, elle croyait que j'étais le George Clooney de Toulon », avait dit Jean-André Conforto. Chantal Benedetto vivait mal les infidélités supposées de cet homme à femmes. Mais, au moment du drame, même si elle était sous traitement pour un syndrome anxiodépressif, ses pensées étaient entièrement tournées vers ses deux filles et les ennuis de santé de son fils. « Jamais elle ne se serait suicidée, ont témoigné ses proches.Elle aimait trop la vie et ses enfants. » Des enfants au nom desquels Me Virginie Pin en a appelé au bon sens des jurés. « C'est une femme en colère et armée d'une bombe lacrymogène qui arrive chez Jean-André Conforto. Comment peut-il nous convaincre que cette femme, quelques secondes après une bagarre, au paroxysme de la colère, soit dans le chantage au suicide et qu'elle enjambe volontairement le parapet. Ce n'est pas concevable. » Pour elle, ce n'était ni un accident ni un suicide, mais la réaction d'agressivité d'un homme bien, qui avait vu rouge parce qu'il s'était fait gazer, et qui n'avait pas le courage d'assumer ses actes.
Une hypothèse et un aveu La conviction de l'avocat général était assez proche. Pour les mêmes raisons psychologiques, mais aussi au vu des conclusions des quatre médecins légistes, qui avaient analysé les conditions de la chute depuis la coursive du troisième étage. « Ils excluent la thèse accidentelle. Ils estiment peu probables celle du suicide et celle de la glissade après avoir enjambé le parapet. Par élimination, il ne reste qu'une seule hypothèse, celle du meurtre. » Mais ce sont surtout les propos tenus par Jean-André Conforto à ses voisins, juste après la chute, qui ont retenu toute l'attention de Mme Cécilia Gnizehani. « Il leur a dit quatre fois : "C'est moi qui l'ai tuée." Pour moi, c'est l'aveu de ce qu'il venait de commettre. La dispute a continué dans la coursive, et, comme il avait été gazé, il a vu rouge, l'a saisie et l'a jetée. » L'avocat général a porté au crédit de l'accusé son casier vierge et son dossier de personnalité sans tache pour requérir « contre un homme qui, pendant quarante-cinq ans, s'est bien comporté et a dérapé pendant quelques secondes ». La défense plaidera ce matin. Source : Var Matin le 20 février 2014
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=11331&hl=

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Chute mortelle à Toulon: Jean-André Conforto acquitté par les assises du Var
Au terme de quatre jours de procès, Jean-André Conforto, un Toulonnais de 47 ans, a été acquitté jeudi après-midi par la cour d'assises du Var.
Il avait toujours nié avoir tué son ex-concubine Chantal Benedetto, le 18 août 2011, en la précipitant dans le vide depuis le troisième étage de l'immeuble qu'il habitait, au quartier des Routes à Toulon.

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la situation cyclique est intéressante ici aussi - et ne va pas forcément en sa faveur... mais il peut y avoir coïncidence et elle ne constitue bien sûr aucune preuve... 
(l'intéressé entrait ce soir là dans son jour critique émotionnel E22 dans un épisode triplement critique -  alors que la victime était en jour neutre)

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