mardi 25 février 2014

aveux

Procès : Le meurtrier d'un diamantaire avoue les faits 17 ans après
Le négociant en diamants Nissim Kakon, condamné en 2011 pour le meurtre du joaillier Roger Szumeraj le 2 mai 1997, a reconnu pour la première fois les faits, à l'ouverture de son procès en appel lundi devant la Cour d'assises de l'Essonne. "J'ai menti. Je reconnais les faits qui me sont reprochés". Dès les premières minutes de son procès, Nissim Kakon a avoué le meurtre de Roger Szumeraj, alias Roger Super, dans son atelier parisien, en mai 1997.(...)
 Dix-sept ans après les faits, et alors qu'il avait jusqu'ici nié les faits évoquant plutôt la piste d'un meurtrier russe, Nissim Kakon, 65 ans, explique qu'il porte "cette affaire sur son dos". Vêtu d'un gilet torsadé gris, le crâne dégarni malgré quelques longues mèches encore dans la nuque, l'accusé dit "vivre très mal cette chose". Interrogé après plusieurs heures d'audience par la présidente sur des éventuels remords, il répond "et comment! Et comment!" et la présidente de lui faire remarquer "jusqu'ici vous ne l'aviez pas dit..." Ce n'est que vers la fin de matinée que Nissim Kakon, encouragée par la présidente, lâche un "j'ai détruit une famille, c'est irréparable". La veuve de Roger Szumeraj a confié à l'AFP que ces aveux étaient un "soulagement". "C'est très décevant de voir quelqu'un condamné sans aveux. Au moins, maintenant j'ai un assassin", explique Nicole Szumeraj, ajoutant qu'elle est "impatiente" de savoir "comment et pourquoi" Nissim Kakon a tué son mari. Jean-Yves Liénard, l'avocat de Nissim Kakon, tient à apporter une précision sur les aveux de son client : "Il reconnaît tout, sauf l'assassinat". La notion de préméditation - qui distingue un meurtre d'un assassinat - pourrait peser dans le procès: la peine de Nissim Kakon pourrait être réduite s'il est reconnu qu'il n'avait pas prévu le meurtre. Dans le cas contraire, il risque la prison à perpétuité.
http://www.boursorama.com/actualites/proces-le-meurtrier-d-un-diamantaire-avoue-les-faits-17-ans-apres-c66fae8405d97d3a45c7a10f46bff3f0

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un rapide calcul 17 ans en arrière permet, sauf erreur, de voir qu'il s'agit d'un meurtre de la période critique septennale des 49 ans (commis à l'entrée dans celle-ci) : or un meurtre commis en période critique ou à l'arrivée de celle-ci n'est effectivement pas la même chose qu'un meurtre commis en dehors de cette épisode lors duquel nous sommes dans un état psychique "particulier"... 

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