pédophilie

Les poignants récits de vies brisées par la pédophilie
(...) Ils sont une quinzaine autour d’une table. Un à un, ils se présentent et décrivent ce qu’est leur vie, pourquoi ils sont présents, quel est leur sombre secret. Un groupe de parole, comme beaucoup d’autres ? Qui pourrait dire en les voyant qu’ils sont à ce point cabossés par la vie ? L’équipe de l’Ange Bleu, cette association française basée en région parisienne, organise de nombreuses réunions unissant pédophiles – passés à l’acte ou pas – et victimes de pédophiles.
De ces rencontres naissent des échanges dont la crudité et la vérité sautent aux oreilles. La DH a pu y assister durant toute une journée. Au fond, le sujet que traite l’Ange Bleu est celui de la prévention. Comment empêcher un pédophile de passer à l’acte, ou de récidiver ? Comment permettre à une victime de se reconstruire par la parole ? “J’ai constaté lors de mes investigations que la pédophilie est un thème difficile à aborder, ambigu et sujet à polémique. Oser en parler, c’est se donner la possibilité de traiter et de maîtriser en profondeur le problème de la maltraitance sexuelle pour mieux le combattre. Une prise de conscience de ce fléau a donné naissance à l’association L’Ange Bleu, qui m’a permis de mieux organiser et de structurer mes efforts”, observe Latifa Bennari, la présidente de cette association. (...)
Ainsi, un jeune homme d’environ 25 ans, qui participait à la séance de parole à laquelle la DH assistait, s’est confessé : “Je télécharge des images pédopornographiques, je n’arrive pas à m’arrêter. (...)
    Mathieu 29 ans, condamné pour agression: “Quand mon cousin a voulu se suicider, j’ai tout avoué” (...)
   Renaud 43 ans, prédateur: “Je suis un prédateur. Je suis les enfants jusque dans les ascenseurs pour les agresser” (...)
Claire 36 ans, victime de viol: “Le fait que ma grand-mère mette ma parole en doute est le plus dur à vivre” “Je me suis convertie à l’islam il y a un an. Cela m’a aidée dans l’épreuve que j’ai traversée. Car c’est ce qui m’est arrivé toute petite qui m’a traumatisée. Mon oncle a abusé de moi, j’avais cinq ans. Il m’a menacée de se fâcher si je révélais quoi que ce soit. Alors, mon cerveau a tout occulté. C’est à l’adolescence que tout est sorti mais j’ai tout de même conservé ce secret en moi. J’ai aujourd’hui 36 ans et je n’ai révélé à ma mère ce qui m’était arrivé qu’à l’âge de 28 ans. (...)
    François 28 ans, agresseur repenti: (...)
   Danielle 42 ans, épouse d'un mari incestueux: (...)
http://www.dhnet.be/actu/faits/les-poignants-recits-de-vies-brisees-par-la-pedophilie-528ee17d3570b69ffddea26c

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il serait utile de s'intéresser aux périodes critiques septennales, qui sont des périodes de pulsions, mais aussi qui libèrent la parole : hormis un témoignage ci-desssus (25 ans, mais probablement épisode critique d'un autre cycle, notamment année critique P1), on aura remarqué que ce sont tous des "septennaux"...