vendredi 25 octobre 2013

jaloux

VERDICT Ambarès (33) : 22 ans de réclusion pour l'assassinat de sa compagne le jour de son anniversaire Les jurés d’assises n’ont pas retenu de circonstances atténuantes à Jean-Pierre Mourras, reconnu coupable d’avoir tué avec préméditation sa compagne en 2011 L’avocate générale Marie-Hélène de la Landelle avait demandé vingt-cinq ans de réclusion à l’encontre de Jean-Pierre Mourras. Il a finalement été condamné hier à vingt-deux ans pour l’assassinat de sa compagne, Marylène Rivière, le 23 octobre 2011. 
Hier, aux assises de la Gironde, son avocate, Me Marion Teyssandier, s’est attachée à convaincre les jurés que des circonstances atténuantes pouvaient lui être reconnues. En raison de son enfance douloureuse et en raison d’un père alcoolique et violent qui l’a mis à la porte à 17 ans. Elle a aussi souligné que jusqu’à cet acte irréparable commis il y a deux ans, son casier judiciaire était vierge. Mais la partie était rude pour la défense. Hier matin, avant la plaidoirie de la partie civile et le réquisitoire de l’avocate générale, les proches de Marylène Rivière sont venus parler d’elle, la gorge serrée. «Pour nous, il est difficile d’être ici. On aurait dû fêter ses 56 ans hier soir», est venue rappeler sa nièce qui considérait la victime «comme ma maman». C’est précisément à l’issue d’un dimanche passé à fêter son anniversaire que Jean-Pierre Mourras est passé à l’acte. Pour l’occasion, le couple était parti sur le bassin d’Arcachon. Balade sur la plage, casino et plateau de fruits de mer avaient marqué la journée. Sur le chemin du retour vers Ambarès-et-Lagrave où ils habitaient, Jean-Pierre Mourras s’est arrêté dans un chemin forestier. Là, tout a basculé. Il a reproché à sa compagne des comportements indécents et de s’exhiber devant un voisin. Après l’avoir brutalisée, il est sorti de la voiture, a pris une bouteille de gaz dans le coffre et l’a placée entre les deux sièges avant d’ouvrir le clapet. Il a aussi pris deux ceintures pour immobiliser Marylène Rivière. Le lendemain matin, tous deux se sont réveillés. Jean-Pierre Mourras a repris la route et s’est arrêté dans un autre chemin, à Saint-Jean-d’Illac. Ils sont restés là. Dans la soirée, Marylène Rivière a été prise de convulsions et est morte peu après. Jean-Pierre Mourras est alors reparti pour Ambarès, en direction d’un garage appartenant à son ex-belle-mère. C’est là que les gendarmes découvriront le drame. Jean-Pierre Mourras a affirmé qu’il voulait aussi mourir. Il avait ouvert pour cela une deuxième bouteille de gaz. Mais on ne retrouvera pas trace de gaz dans ses poumons. Il y en avait beaucoup dans le corps de Marylène. Le scénario envisagé est qu’il lui a introduit un tuyau dans la bouche pour qu’elle l’absorbe. Thèse que Me Teyssandier avait fermement contestée. «Il est établi qu’elle est restée en vie jusqu’au lundi 24 octobre à 19 heures. Il s’est écoulé vingt heures depuis que Marylène est coincée dans cette voiture avec son bourreau, confrontée à la terreur et à l’angoisse», rappelait Me Marie Mescam, avocate des proches qui se sont constitués parties civiles. Pour elle, «les souffrances au moment de l’acte létal ont été extrêmes et relèvent de la torture, sous le regard de son assassin». «La jalousie n’est pas une excuse, ni en fait, ni en droit», lançait encore l’avocate. À sa suite, Marie-Hélène de la Landelle a soutenu qu’il n’y avait «pas d’incertitude sur le caractère prémédité et volontaire de l’acte». Elle n’a pas accordé de crédit aux deux tentatives de suicide que l’accusé aurait faites depuis sa détention et a vu «de la dissimulation, de la comédie, du sadisme, dans la façon dont les choses se sont déroulées». Source : Sud Ouest le 25 octobre 2013
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tout cela ressemble hélas à un inquiétant scénario-paranoïa-délire de la période critique septennale des 56 ans... (de l'auteur, fin 2011 ?)

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