mercredi 28 août 2013

suicide

Il se suicide dans la Meuse
Pour ne pas être secouru, l’homme avait délibérément verrouillé les portes d’accès à son véhicule.
Dans la nuit de lundi à mardi, vers 1h30 du matin, le conducteur d’une Toyota, qui circulait rue de la Pairelle, a délibérément jeté son véhicule dans la Meuse. Alertés par des riverains, les pompiers de Namur, emmenés par le lieutenant Gérard Beaumont, se sont rendus sur place, accompagnés de l’équipe des plongeurs namurois, d’une ambulance et du SMUR du CHR de Namur. Malgré l’obscurité, les plongeurs ont rapidement localisé l’épave de la voiture, qui gisait sur le toit, dans le fond du fleuve. Les portes de la voiture étaient fermées à clef. Il a fallu l’intervention du dépanneur Compère pour la remonter à la surface et la déposer sur la berge. A son bord, comme on pouvait s’en douter, les secouristes ont fait la macabre découverte d’un homme mort. Le conducteur avait péri noyé.
Les policiers chargés de l’enquête ont alerté le parquet de Namur qui a envoyé sur place un expert afin de déterminer les causes exactes de l’accident. Cependant, la thèse du suicide, déjà sur les lèvres des enquêteurs, a rapidement été confirmée par le parquet hier matin. Il n’y a plus aucun doute sur le fait que l’automobiliste a tout mis en œuvre pour mourir.
Le témoignage d’un riverain direct de la scène, qui a voulu lui porter secours, a emporté la conviction du magistrat de garde. Sorti de son sommeil par le choc, ce riverain s’était précipité à l’extérieur pour aussitôt offrir son assistance à l’infortuné conducteur. Mais celui-ci, par la fenêtre entrouverte de son véhicule , lui a demandé de le laisser tranquille. «Foutez-moi la paix ! » aurait-il lancé. Déterminé, il a ensuite remonté la vitre et a coulé avec la voiture. Une entreprise de pompes funèbres namuroise a pris en charge le corps du défunt, né en 1959 et domicilié au CPAS de Saint-Josse ten Noode. La victime avait été mariée et avait deux enfants. Elle avait déjà tenté de se suicider en se jetant dans la Sambre, en 2011, mais avait été secourue.(...)
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=dmf20130828_00352002

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