mercredi 21 août 2013

non violent

Dépressif, il poignarde son ex-concubine enceinte
Lors de cette audience collégiale de ce mardi, Mathieu  Husson a conduit l’instruction de cette affaire de violence aggravée et de refus d’obtempérer, faits imputables à A B., 43 ans, commis au Creusot. Le 20 mars 2013, il sort de l’hôpital psychiatrique de Sevrey où il était soigné pour une dépression et se rend chez son ex-compagne enceinte. Elle essaye de le convaincre de retourner se faire soigner mais il est en colère. « Je n’étais pas moi-même, je n’avais pas l’idée de le faire. » L’homme sort son opinel et donne un coup de couteau à hauteur de la clavicule de la victime. Comprenant la gravité de son acte, il lui fait immédiatement un point de compression salutaire, appelle les secours, envoie un texto peu amène au nouveau compagnon de son ex-compagne et s’enfuit à bord de son véhicule. Il échappera de peu à la police mais sera interpellé le lendemain. La défense Me Varlet parle de la faiblesse de caractère de son client et s’étonne de ce geste inexplicable commis par cet homme fragile mais qualifié de non violent. Le tribunal l’a condamné à 18 mois de prison dont 8 mois avec SME de 2 ans, maintien en détention, interdiction de détenir toute arme pendant 3 ans.
http://www.lejsl.com/faits-divers/2013/08/21/depressif-il-poignarde-son-ex-concubine-enceinte

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probablement que certains hommes non violents peuvent devenir violents (et dépressifs) en période critique septennale (ici celle des 42 ans) et/ou en jour critique émotionnel (à vérifier... et à lui expliquer)...

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