Divorce : la dépression au bout de la séparation?
On appelle ça un risque associé. Perte de repères, garde des enfants, une séparation est souvent synonyme de dépression.
Mais est-ce le divorce qui conduit à la dépression, ou la dépression qui conduit au divorce? C'est ce qu'ont tenté de déterminer le chercheur en psychologie David Sbarra et son équipe de l'université d'Arizona.
Pour ce faire, ils ont eu recours à une importante base de donnée américaine appelée MIDUS, mise en place en 1989 afin de mieux comprendre la midlife, le milieu de vie, ou cette période allant de 30 à 70 ans.
En analysant et en comparant les parcours psychologiques et maritaux de dizaines de milliers d'américains, ils ont ainsi pu se rendre compte que, de manière générale, divorcer augmentait effectivement bien le risque de déprimer.
Mais s'il s'attendaient à ce résultat, leurs conclusions indiquent que face à ce risque de dépression post-divorce, notre passé y est pour beaucoup.
Pas tous à la même enseigne
L'écart est flagrant. 60% des participants qui avaient un passif dépressif sont effectivement tombés en dépression après leur divorce. Un chiffre qui chute à près de 10% pour ceux qui n'avaient aucun passif dépressif, signe que le premier facteur de risque n'est pas la séparation en temps que tel, mais bien le parcours personnel de chacun.
"Ces chiffres sont importants parce qu'ils montrent que la plupart des personnes font bien preuve de résilience lorsqu'ils divorcent, on ne constate effectivement pas de problèmes parmi ceux qui n'ont pas eu d'expérience dépressive auparavant," explique David Sbarra dans un communiqué.
Si vous n'avez donc pas connu de période dépressive avant de divorcer, il y a donc de fortes chance pour que vous teniez le coup après un divorce, indiquent les résultats de l'étude.
À l'inverse, si vous avez connu des épisodes dépressifs et que vous vous traversez un divorce, mieux vaut alors s'armer de soutien en consultant par exemple un psychologue.
Pour les thérapeutes, toute la question est alors de savoir ce qui passe dans la tête de ceux qui dépriment après le divorce. "Est-ce qu'ils se rejettent la faute? Ruminent-ils davantage quant à leur séparation? Celle-ci est-elle plus douloureuse que les autres? Autant de questions qui méritent d'être creusées," conclut David Sbarra.
Quant à savoir pourquoi certaines personnes sont dépressives et pas d'autres, une étude publiée par quelques semaines apporte quelques éléments de réponse. L'un des premiers facteurs de dépression... serait le conjoint
http://www.huffingtonpost.fr/2013/08/28/divorce-risque-depression_n_3823411.html
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certains éléments rejoignent mon idée : j'ai constaté que les conflits et les séparations ont lieu surtout en période critique septennale, ou que les conflits donnant lieu plus tard à une séparation ont tendance à démarrer en période critique septennale...
la dépression aussi car la période critique septennale est en fait une période de dépression pour certains au sens réel, mais aussi et surtout au sens "remise en cause et changement d'état"- naturelle et cyclique : il y a ceux qui "ne ressentent rien" ou encore qui gèrent... et ceux qui réagissent plus ou moins fortement parce qu'ils sont sensibles à la déprime et la dépression, voire ceux qui sombrent carrément...
peut-être que l'on peut expliquer les 60 % qui ont un passif dépressif et qui tombent en dépression après leur divorce... par le fait que ce sont des personnes "sensibles à la dépression" (reste à trouver pourquoi elles le sont plus que d'autres, mais cela doit pouvoir s'expliquer aussi...) ces personnes vont donc repasser lors d'une période critique suivante par un "élément dépression" et y sombrer à cette occasion, le divorce venant s'ajouter comme un élément qui accentue l'effet. il ne serait d'ailleurs pas impossible que certains auraient rechuté dans une dépression lors de leur période critique suivante... même s'ils n'avaient pas divorcé... cette "récidive" dans la dépression avec ou sans divorce doit d'ailleurs aussi pouvoir s'étudier... et peut-être se constater... puisque d'après moi fréquemment liée au fonctionnement d'un cycle psychique septennal.
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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