jeudi 2 mai 2013

erreur

Affaire du suicide d'un anesthésiste : le CHU de Montpellier est jugé non responsable
L'affaire avait ému le CHU de Montpellier. En 2010, un jeune anesthésiste, Eric Delous se suicide à la suite d'une erreur médicale. La direction de l'hôpital avait été accusée d'avoir mal géré l'affaire. Une plainte avait été déposée par un collectif de chefs de clinique, ils ont été déboutés.
Le jugement du tribunal administratif de Montpellier est clair : "aucune faute du CHU n'est engagée avec la décision de suspension d'un médecin anesthésiste par son directeur général, dans l'attente d'une décision d'un comité de sages. L'illégalité d'une telle décision n'est pas démontrée," insistent les magistrats. La mort de ce jeune médecin, en mars 2010, avait tellement déstabilisé la communauté médicale publique que les chefs de clinique avaient poursuivi leur directeur général. A l'audience, Maître Constans, avait rappelé pour l'hôpital, que la suspension était une mesure de protection et n'avait rien de disciplinaire. Aujourd'hui, le CHU se satisfait de cette décision de justice tout en regrettant bien entendu le dénouement tragique de cette affaire.
http://languedoc-roussillon.france3.fr/2013/04/30/affaire-du-suicide-d-un-anesthesiste-le-chu-de-montpellier-est-juge-non-responsable-243861.html

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Suite à une erreur médicale commise sur un nourrisson, le docteur Delous est interdit de pratiquer la médecine, fin janvier. Il se suicide deux mois plus tard.
(.....)
1. Y a-t-il eu erreur médicale ? Pour une virgule, la vie d'Éric Delous a basculé. Chargé d'administrer un anesthésique à une fillette de cinq mois, le jeune médecin commet une erreur de calcul et injecte une dose trop importante de ropivacaïne. Éric Delous s'aperçoit de sa méprise moins de trois heures après... mais il est déjà trop tard. Immédiatement, il reconnaît son erreur et explique aux parents les risques de complication. Deux jours s'écoulent et, le 13 janvier, les jambes de la petite se paralysent. Mais les causes de cette paraplégie peuvent avoir plusieurs explications, note le rapport de l'ARS : le surdosage anesthésique du docteur Delous, mais aussi les conditions de l'intervention et une malformation de la moelle épinière. De plus, cette paralysie - aussi grave soit-elle - n'est pas irréversible.

Chronologie : Né le 18 septembre 1979 à Béziers, Éric Delous devient officiellement médecin en octobre 2009, spécialisé en anesthésie-réanimation. Il est nommé chef de clinique au CHU. Très investi dans la vie associative de la fac de médecine, il a été président de la Corpo (association carabine de Montpellier) avant de devenir président des internes de Montpellier-Nîmes de 2005 à 2007. Lundi 29 mars 2010, plus de deux mois après sa suspension, Éric Delous est convoqué par le conseil des sages du CHU. Mais il ne se présente pas et disparaît. Redoutant le pire, ses proches lancent un avis de recherche auprès des amis, de la police et sur Facebook avec l'image de la voiture du docteur. Jeudi 1er avril, les gendarmes retrouvent son corps sans vie aux abords de l'abbaye de Valmagne.(......)
(La Gazette de Montpellier
Numéro 1160 du 9 au 15 septembre2010)

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c'est apparemment un suicide à l'arrivée du jour critique émotionnel et lors d'un épisode doublement critique "fort" (P18/P19 - E8)

mars 2010 (18/09/1979)
Ve 26
Sa 27
Di 28 P(18)
Lu 29 P(19) 
Ma 30 E(8)
Me 31


j'ai par ailleurs tenté de voir quel jour a eu lieu l'erreur, car on risque de trouver un jour critique physique. pas trouvé précisément mais d'après les dates ci-dessus ce serait avant le 13 janvier, peut-être le 11 et voici alors la situation : (P11 veille d'un jour doublement critique P12/E15)
(une situation ressemblant à celle du 29 mars)

janvier 2010 (18/09/1979)
Je 7 P(7)
Ve 8
Sa 9 I(17)
Di 10
Lu 11
Ma 12 P(12) E(15)
Me 13
Je 14
Ve 15
Sa 16
Di 17

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