Une psychiatrie qui contribue à la création de monstres
Les psychologues choisis par la défense de De Gelder dénoncent les dérives du procès. Et beaucoup les rejoignent. "Lâche. Tu es même trop lâche pour te pendre" : cette phrase, lancée en plaidoirie par une avocate des parties civiles au procès de Kim De Gelder, est d’une incroyable violence. Surtout quand l’on sait que l’accusé avait tenté de se suicider en se couchant sur des voies de chemin quelques années avant la tuerie de Termonde. Et qu’il n’avait eu la vie sauve que grâce au conducteur qui l’a vu à temps.
Le procès de Kim De Gelder a été tendu, violent. En raison de l’atrocité des faits : massacrer à des bébés ébranle la société dans ses fondements car c’est s’attaquer à ce qu’elle a de plus cher. Et personne n’y est indifférent. Kim De Gelder a été condamné à la perpétuité après avoir été reconnu responsable de ses actes. C’était un des enjeux de ce procès où les témoignages des psychiatres et psychologues étaient particulièrement attendus.
Au lendemain du procès, le Professeur Verhaeghe, qui enseigne notamment le diagnostic psycho-clinique à l’Université de Gand, était le premier à s’être interrogé dans une "Chronique d’une condamnation annoncée" publiée dans "De Morgen".
Il soulignait que la société attendait de la psychiatrie qu’elle considère comme "fous" des auteurs comme Breivik, Van Themsche ou De Gelder ( "une personne normale ne commet pas de tels actes" ) mais aussi qu’elle voulait entendre, de cette même psychiatrie, que l’auteur n’était pas "fou", si bien qu’il était possible de le punir.
Il se disait persuadé que le diagnostic de schizophrénie - présenté au procès par Nathalie Laceur et Geert Hoornaert, deux psychologues cliniciens désignés par la défense - était le bon. Ils avaient été approchés par Me Haentjens qui ne retrouvait pas dans le rapport des psychiatres judiciaires l’homme qu’il visitait en prison depuis quatre ans. Ils l’ont vu six fois. (.....)
Pour les deux psychologues, Kim De Gelder, est un véritable cas d’école, paradigmatique de la schizophrénie.
Au cours de ses interrogatoires, rappelle M. Hoornaert, Kim De Gelder a donné quinze motifs pour ses crimes. (.....)
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=3871&st=240&hl=
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j'ai tendance à penser que Kim de Gelder est une sorte de schizophrène "qui s'est autorisé" ses actes, car il n'était pas fou ou inconscient, sans quoi il ne les aurait pas préparés, perpétrés, et réussis de cette façon... (1)
un aspect intéressant me semble toujours échapper aux psys : pourquoi Kim de Gelder est-il un "acteur du vendredi" ? (tentative de suicide, meurtre de Elza Van Raemdonck, meurtres de la crèche... ont tous été commis le vendredi)...
c'est là probablement son "jour pulsions hebdomadaire" (même si né un jeudi les cycles de De Gelder semblent décaler au lendemain ce qui peut se produire dans certains cas que je ne m'explique pas encore parfaitement). il faudrait donc s'intéresser au cycle du jour critique émotionnel. (2)
un second point tout aussi important est la situation de De Gelder précisément à l'entrée dans sa période critique septennale des 21 ans, celle-ci constituant un pic de pulsions à ce moment-là... (3)
(1) c'est un shéma qui se reproduit fréquemment... voir le cas de Yves Bureau récemment jugé, et qui lui aussi s'est autorisé son acte, alors qu'il était un "homme normal" pendant 56 ans...
en fait nous sommes tous plus ou moins schizophrènes, c'est à dire avons une double personnalité (Jeckyll et Hyde) : nos jours et périodes critiques peuvent faire apparaître ce mécanisme lors de leurs pulsations rythmiques et cycliques.
sauf exception cela ne prête pas à conséquence et se limite par exemple à nos fantasmes : la plupart des humains gèrent, maîtrisent ces épisodes, et s'interdisent tout excès ou dérapage (malgré un effet de pulsions/désinhibition arrivant à ce moment là), mais exceptionnellement il peut arriver que certains "s'autorisent" - pour des raisons diverses - de mettre à exécution ces états ou fantasmes. et c'est alors que peut arriver le drame. c'est aussi la raison pour laquelle les drames correspondent très souvent voire le plus souvent, à une situation en jour ou période critique de leur auteur...
(2) cycle à pulsations/pulsions hebdomadaires à partir du jour de la naissance, ce qui va induire un "jour critique émotionnel" chaque septième jour de notre vie : la semaine étant de sept jours notre jour critique émotionnel est toujours le jour de la semaine où nous sommes nés, notre vie durant. drames et dérapages ont de ce fait tendance à arriver le jour de la semaine où nous sommes nés, ou parfois le jour à côté du fait d'une possible accumulation des tensions présentes.
(3) il s'agit là d'un autre cycle psychique important (cycle long) fonctionnant de la même manière que le précédent mais à un rythme septennal : c'est chaque septième année de notre vie qui va constituer une "période critique" - période pulsions - (celle-ci démarrant environ six mois avant l'anniversaire septennal)
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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