jeudi 11 avril 2013

assassinat

Assassinat du "Papy" à Béziers : les accusations de pédophilie mises à mal
Tous les doutes n’ont pas été levés quant à l’attirance supposée de “Papy” pour les enfants.(.....)
"Dans ce dossier, il y a trois enfants et aucun n’est à même de faire un narratif crédible d’un traumatisme sexuel subi", assène Claude Aiguesvives. Sur la première victime supposée, qui avait alerté sa mère Corinne Da Prat, déclenchant cet incroyable processus de vengeance criminelle, "il n’y a pas d’élément pour dire qu’elle a été victime d’agression à caractère sexuel". Pour les deux autres fillettes de 8 et 10 ans, qui avaient accusé Papy Poullié, provoquant l’ire et le désir de se débarrasser du pédophile présumé chez leur mère (.....)
Pour l’expert Aiguesvives, les accusés ont ainsi pu se “monter la tête” mutuellement dans un phénomène de "reproduction des traumatismes sexuels" dans lequel leurs enfants ont été emportés.
Mais depuis lundi, les accusés n’en démordent pas : pour eux, Philippe Poullié était bien un dangereux pédophile, bien que pas grand-chose n’en atteste. Clément Lauer est même allé jusqu’à interpréter de manière surréaliste la dernière expression de la victime, pendant qu’il l’étranglait : "Il nous a fait un sourire mesquin, comme si c’était vrai qu’il avait violé les enfants." Le président Cayrol lui a rappelé cette évidence : "Eut-il été un pédophile, ce qui n’est pas avéré dans la procédure, vous n’aviez pas le droit de le tuer."
L’ÉTRANGE VICTIME Cette question de l’attirance supposée de Philippe Poullié pour les enfants a été longuement examinée, mercredi. Beaucoup de témoignages à charge ont accouché d’une souris. Mais tous les doutes n’ont pas été levés. Ses quatre enfants ont balayé tout soupçon, seule l’une de ses filles a parlé de "caresses", sans les considérer comme des agressions sexuelles.
Il y a l’histoire de ce sex toy que “Papy” avait acheté juste avant sa mort. Les doutes de cette voisine, gardienne de prison : "Il était pas net mais j’avais aucune preuve." Ou cette unique condamnation pour exhibition sexuelle, en 1972, perturbant son ex-femme qui a évoqué des actes pédophiles : "C’est mon sentiment mais je ne peux pas dire ni où, ni quand, ni avec qui." Et, enfin, le témoignage d’une femme qui l’avait accusé d’attouchements... Entendue à huis clos, mercredi soir.
http://www.midilibre.fr/2013/04/10/les-accusations-de-pedophilie-mises-a-mal,676239.php

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l'intéressé se trouvait à l'entrée dans sa période critique septennale des 70 ans.
la condamnation de 1972 semble coïncider avec la période critique septennale des 28 ans.

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