mardi 26 mars 2013

infanticide

Drame familial en assises: Kevin a étranglé son fils âgé de 2 ans La cour d'assises du Brabant wallon entame ce lundi le procès de Kevin Nys, originaire d'Incourt. Détenu préventivement, l'homme, âgé de 26 ans, est accusé du meurtre de son fils âgé de deux ans. Les faits se sont déroulés le 27 février 2010 à Glimes (Incourt). L'accusé est en aveux.
Présenté au juge d'instruction après les faits, Kevin Nys a indiqué que son fils Mathéo, qui était à côté de lui dans son lit, venait de se réveiller. Il ne lui en voulait pas, mais il a affirmé être animé à ce moment-là d'un sentiment de colère et de rage et a agi à mains nues pour l'étrangler. D'après sa version, sans se rendre compte, sur le moment, de la gravité de son geste. Lorsqu'il a compris que le garçonnet était décédé, Kevin Nys a téléphoné à sa mère, qui habite à proximité, pour lui dire de venir immédiatement. Il serait ensuite monté dans le grenier pour se suicider, mais il a alors entendu le moteur de la voiture de sa mère. Il a alors renoncé à son projet de mettre fin à ses jours, pour se rendre à nouveau dans la chambre où il pleurait quand sa mère l'a rejoint.
Une rupture difficile Les faits se sont déroulés dans le cadre d'une rupture sentimentale qui se passait mal entre l'accusé - qui n'acceptait pas la rupture - et la mère de la petite victime. Ils étaient séparés, avaient tenté plusieurs fois de remettre leur couple sur les rails mais elle avait rencontré un autre homme et lui avait fait part de cette situation. La matinée des faits, alors que Kevin Nys avait la garde de Mathéo, ils avaient échangé des SMS. Les derniers messages, émis par la mère de la victime, montrent qu'elle préférait qu'ils restent amis plutôt que de vivre à nouveau ensemble.
Déjà hospitalisé en psychiatrie Kevin Nys, dépressif, avait déjà été hospitalisé en psychiatrie et avait fait plusieurs tentatives de suicide par médicaments et par pendaison. Son ex-compagne lui avait sauvé la vie à deux reprises dans ce cadre. Il lui arrivait de se montrer violent mais pas envers sa compagne ni envers son fils. Il se défoulait par contre sur des objets lorsqu'il était énervé. Les experts qui l'ont examiné ont conclu à l'absence de psychopathologie majeure mais ont décrit une personnalité "borderline" avec peu de tolérance à la frustration
http://www.rtl.be/info/belgique/faitsdivers/990283/drame-familial-en-assises-kevin-a-etrangle-son-fils-age-de-2-ans

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des éléments à retenir, dans ce drame : "disjonction" à l'arrivée de l'anniversaire (né en mars 1987) et l'année critique P1 à 23 ans. ensuite c'est peut-être le jour critique émotionnel qu'il faut vérifier, celui-ci étant notre "jour de rage" le cas échéant... tentatives de suicide le même jour ? 

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