samedi 23 février 2013

meurtre

Meurtre de son frère Tobby Carrier est déclaré coupable
RIMOUSKI - Tobby Carrier a été déclaré coupable du meurtre non prémédité de son frère Ismaël et de tentatives de meurtre sur son père et sa mère, vendredi soir, au palais de justice de Rimouski. (...)
  Reconnu coupable de meurtre au second degré, Carrier doit purger une peine à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle avant 10 ans. Un crime sordide Le crime, commis dans la résidence familiale de Matane, remonte au 31 mars 2009. Ce soir-là, Tobby Carrier, alors âgé de 19 ans, a poignardé ses parents, Chantal Michaud et Nelson Carrier, à une dizaine de reprises avant de poignarder son frère à la tête et au cœur. (....)
 Durant son interrogatoire à la police, qui a eu lieu dans les heures suivant le crime, l'accusé a froidement relaté les événements pour le moins sordides. Tobby Carrier a notamment déclaré qu'il n'avait plus le goût de vivre depuis l'âge de 15 ans. «Moi, mon rêve, c'était de tuer ma famille», a-t-il affirmé. Il a également précisé qu'il était conscient des gestes qu'il venait de poser. «Je connaissais les conséquences que ça allait engendrer, dit-il. J'admets que j'ai été assez sadique, mais j'étais contrôlé par la rage.» «Mon corps a décidé» Lors de son témoignage en cour, l'accusé a soutenu qu'il avait perdu le contrôle de son corps lorsqu'il a poignardé ses parents et son frère. «Mon corps s'est emparé du couteau. Mon corps a décidé», a-t-il dit, et ce, à plusieurs reprises. Appelée à la barre des témoins par la défense, une psychiatre est venue appuyer la version de l'accusé en avançant que Tobby Carrier a subi un épisode de dissociation le soir du crime. Cela aurait fait en sorte que le corps et l'esprit de Carrier étaient séparés. Toujours selon cette psychiatre, qui a rencontré l'accusé à trois reprises pour un total de huit heures, Carrier souffrirait du trouble de la personnalité limite. La Couronne a pour sa part soutenu que les gestes de Carrier étaient mûrement réfléchis. Tobby Carrier reviendra en cour le 18 mars pour les représentations sur peine.
http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/2013/02/20130222-144126.html

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Le père a raconté l'étrange fête d'anniversaire de son fils, le 29 mars 2009. Tobby Carrier n'a assisté qu'au repas donné en son honneur pour remonter dans sa chambre.
http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/justice-et-faits-divers/201302/06/01-4619171-temoignage-du-pere-au-proces-pour-meurtre-de-tobby-carrier.php

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différents éléments intéressants : une "dépression" qui semble avoir démarré lors de la période critique septennale des 14 ans et n'a pas cessé depuis... si l'anniversaire c'est effectivement le 29 mars le drame a eu lieu juste à côté et cela irait dans le sens de ma théorie selon laquelle la proximité de l'anniversaire peut constituer une forte période de pulsions.  si je retiens - à condition qu'elle soit juste - la date du 29 mars 1990 comme date de naissance (19 ans au moment du drame) cela nous donne la situation cyclique suivante :

31 mars 2009
Je 26 E(22)
Ve 27 I(9)
Sa 28
Di 29 P(18)
Lu 30 P(19)
Ma 31 
Avril 2009
Me 1
Je 2 E(1)
Ve 3

l'intéressé est passé par l'important "down" P18/P19 - dimanche et lundi mais pas de jour directement critique le 31 mars. il faut probablement retenir la proximité de la date anniversaire comme l'important élément à l'origine d'une possible "disjonction".
(on trouve généralement un jour critique - surtout le jour critique émotionnel le jour d'un drame - (mais P18/P19 est équivalent) de sorte que l'exactitude de la date de naissance serait à confirmer).
la situation cyclique des autres personnes serait aussi intéressante car leur comportement peut avoir eu une incidence. (personnes en période ou jour critique par exemple) (je viens de trouver que le père entrait apparemment - à 55 ans - dans sa période critique septennale des 56 ans... la mère aurait 46 ans, le frère se trouvant dans sa période critique des 21 ans)

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