mercredi 27 février 2013

fusillade

Trois morts lors d'une fusillade dans une usine suisse
Un homme a ouvert le feu dans une usine de bois du groupe Kronospan, dans le centre du pays. Il a été retrouvé mort ainsi que deux autres personnes. Une fusillade a éclaté mercredi matin, vers 9 heures, dans une usine de l'entreprise de bois aggloméré Kronospan à Menznau, près de Lucerne, dans le centre de la Suisse. Selon une femme, témoin de la scène, une personne serait entrée dans la cantine de l'usine avant d'ouvrir le feu. Trois personnes ont été tuées dont l'auteur de la fusillade, et d'autres personnes ont été grièvement blessées, a annoncé la police. (....)
 Le maire de la ville de Menznau a fait part de sa «profonde consternation». «Ce qui est arrivé est inimaginable, incompréhensible et me laisse sans voix. C'est un drame tragique» pour les proches des victimes, a déclaré Adrian J. Duss à l'ATS. Le 2 janvier dernier un marginal de 33 ans avait tué 3 femmes et blessé 2 hommes dans le hameau de Daillon, dans le Valais, tirant plusieurs dizaines de de coups avec deux armes dans les rues du hameau, avant d'être blessé par la police.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/27/01016-20130227ARTFIG00484-fusillade-dans-une-usine-en-suisse.php

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Le tireur, Viktor B., était âgé de 42 ans. Il travaillait depuis 10 ans dans l'entreprise Kronospan et passait pour un employé «tranquille», sans aucun antécédent, a indiqué son directeur Mauro Capozzo, selon des propos rapportés par le Blick.ch . Le Blick affirme que l'auteur de la fusillade était machiniste et père de famille. Citant l'un de ses collègues, la Neue Luzerner Zeitung ajoute que Viktor B. souffrait de problèmes psychiques.
http://www.lematin.ch/suisse/fusillade-entreprise-lucernoise/story/11651002

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hélas aussi, apparemment, un drame de la période critique septennale...
jour critique émotionnel ? 

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édit 28/02 :
"Geistig abwesend Was aber trieb den Maschinisten zu diesem Blutbad? Einen Ehemann, Vater von drei Kindern mit einem festen Job. (...)
 Viktor B. hatte Probleme in der Firma. Er war geistig abwesend, konnte seinen Job nicht mehr zufriedenstellend erfüllen. Die Geschäftsleitung schickte Viktor B. zwangsweise drei Wochen in die Ferien. In der Hoffnung, dass es danach besser wird. Doch das Gegenteil war der Fall. «Nach seinen Ferien war er noch verschlossener, ass in der Kantine alleine», sagt ein Kollege. «Obwohl wir eng zusammenarbeiteten, hat er nur das Nötigste mit mir gesprochen. Er war ein Aussenseiter im Betrieb

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tout cela pourrait bien correspondre à une grave dépression septennale : elles peuvent être extrêmement sévères voire rendre destructeur et suicidaire et donc à prendre toujours très au sérieux...

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édit 1/03 :
Condamné pour vol en mars 1998

Le tueur présumé était connu des services de police, indique encore le communiqué. Il s'agit d'un homme de 42 ans, né au Kosovo, dont le nom n'a pas été révélé par la police. Il est arrivé en Suisse en 1991 en tant que demandeur d'asile, et a été par la suite naturalisé suisse. L'homme était marié et père de trois enfants. Il avait été condamné le 13 mars 1998 par le tribunal pénal de Lucerne à 12 mois de prison pour vol. L'autopsie a montré que l'homme était mort sur place des suites d'une blessure par balle. (...)

«Il avait «de gros problèmes de couple et il était dépressif»


La police n'a toujours pas déterminé les motifs de cette fusillade et poursuit son enquête. Selon la presse suisse, le tueur présumé avait proféré des menaces récemment à l'égard de ses collègues à la cantine. «Bon sang, je vais tous vous tuer!» a-t-il crié selon un témoin cité par le journal «Blick».

Viktor B. souffrait du délire de la persécution, selon des témoins interrogés par le journal. «Il croyait qu'on le photographiait secrètement et qu'ensuite on postait les photos sur internet, personne ne l'a fait, mais il devenait de plus en plus méfiant», a ajouté un collègue de travail. Le meilleur ami du tueur présumé, Gjovalin Kaqinari, habitant aussi Meznau, a déclaré pour sa part qu'il avait «de gros problèmes de couple, il était dépressif».

Source : 20 Minutes Online le 1er mars 2013

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les "ennuis", comportements délictuels ou à risque, sont très souvent liés à des "épisodes sensibles" ou de "pulsions", et si l'on remonte ici à la condamnation de 1998 on constate que l'on arrive à l'une des période critique septennales précédentes - aussi - , celle des 28 ans...

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http://en.wikipedia.org/wiki/2013_Menznau_shooting

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