fou du village

Il menace de mort "le fou du village"
S L, un Bénédictin de 27 ans, est excédé par le comportement de l’un de ses voisins qui n’arrête pas le menacer et de le provoquer. "Cela faisait plus d’un an que cela durait", explique le prévenu à la barre." Mais vous connaissiez son état", interroge la présidente Véronique Noclain ? "Oui", admet-il. En effet, la jeune victime ne possède pas toutes ses facultés. Elle est d’ailleurs placée sous tutelle de l’Udaf. En début d’année dernière, suite à une énième provocation, Serge Lebihan, après avoir appelé les gendarmes se rend chez la victime munit d’un sabre. Il arrive devant la case de la victime pratiquement au même moment que les militaires. Il vocifère de nombreuses menaces de mort en agitant son sabre dans tous les sens. Il est tellement excité que les gendarmes sont obligés de sortir leur arme de service pour l’interpeller. "Mon client a de gros problème psychologique et est sous tutelle", plaide Me Anna Ferrere pour la partie civile. "Il est connu comme étant le fou du village. Le prévenu le savait très bien mais il a décidé de se faire justice lui-même", termine l’avocate. "Effectivement, vous avez cherché à rendre la justice vous-même", relève aussi l’avocat général. "Vous venez avec un sabre et vous le menacez de mort", constate encore le magistrat en requérant la confirmation du mois d’emprisonnement avec sursis prononcé le 28 février 2012 dernier par le tribunal correctionnel de Saint-Denis. "Cela fait un an que cela dure et les gendarmes ne font rien", plaide Me Maillot pour le prévenu. "Il était exaspéré et il a pété les plombs", lance encore l’avocat qui considère que les menaces de mort ne sont pas caractérisées. La cour rendra son délibéré le 14 février prochain.
http://www.clicanoo.re/356978-il-menace-de-mort-le-fou-du-village.html

======================

c'est à La Réunion que çà se passe mais l'exemple peut être intéressant dans la mesure où il apparaît que la personne gère et "tient le coup" ... jusqu'à ce qu'arrive le moment de l'entrée dans une période critique septennale : là on ne tient plus et exaspéré on "pète les plombs"... même si on est Bénédictin... :-)