mercredi 6 février 2013

bébé secoué

Le dossier est « compliqué » le sujet « particulièrement douloureux. » Il y a unanimité chez tous ceux qui connaissent cette affaire mise au jour en fin d’année dernière, au cœur d’une petite commune, à l’est de l’agglomération messine. Douloureux d’abord, parce qu’il est question ici d’un nourrisson en grande souffrance. L’assistante maternelle, qui en a la charge en l’absence des parents, prévient les secours, le 21 décembre. Pris de convulsions, le petit bonhomme, né en septembre, est transféré en urgence à Nancy. Là, le corps médical détecte des lésions importantes au niveau de la boîte crânienne et un gonflement anormal du cerveau. Caractéristique du syndrome du bébé secoué. Le cas est signalé automatiquement au parquet de Metz. La gendarmerie est saisie quelques jours plus tard. Ce dossier judiciaire est ensuite compliqué, parce qu’il faut déterminer maintenant quel adulte est à l’origine de ces gestes aux conséquences toujours importantes, et souvent dramatiques, pour l’enfant. Quelques fois, ils peuvent provoquer une mort brutale. Ici, le nourrisson pourrait « garder des séquelles neurologiques », d’après certaines indiscrétions.
Alors qui a perdu ses nerfs et agité trop violemment le bébé ? Depuis un mois, les enquêteurs de la brigade de recherches de Metz multiplient les auditions pour comprendre ce qu’il s’est passé.
Les regards se portent forcément vers les parents de l’enfant et sur sa nourrice, une professionnelle au passé apparemment sans tache. Les investigations et les expertises réalisées doivent préciser à quand remontent les blessures pour savoir qui en est à l’origine. Autrement dit, est-ce que le bébé était déjà en difficulté quand la nounou l’a récupéré, le 21 décembre ? Aujourd’hui, « ce n’est pas clair », dévoile une source. L’assistante maternelle a néanmoins été placée en garde à vue, en fin de semaine dernière. À l’issue de ses auditions, le parquet des mineurs de Metz a ouvert une information judiciaire. La quadragénaire a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire. « Mais attention, il reste beaucoup de choses à éclaircir », glisse une source judiciaire. « Qui a fait quoi ? Quand ? Cette mise en examen n’apporte aucune certitude. C’est une affaire délicate. » On a bien compris.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2013/02/04/bebe-secoue-une-nourrice-mise-en-examen-a-metz

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on a tendance à perdre ses nerfs plus dans certaines situations précises, que l'on peut vérifier en regardant la situation cyclique des personnes... et du bébé...
pas de preuve formelle bien entendu mais cela peut renforcer des doutes, si on en a, au sujet d'un moment ou d'une personne précises...
les bébés ont tendance à être secoués lorsqu'ils pleurent beaucoup et sont alors perçus comme "insupportables" : or bébé a tendance à beaucoup pleurer lorsqu'il se trouve ou lorsqu'il entre dans l'un de ses jours critiques physiques.
un gardien peut perdre les nerfs son jour critique émotionnel surtout, et certains jours critiques physiques qui sont considérés comme équivalents. en période critique septennale aussi.

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