dimanche 17 février 2013

assiégé

Nantes : retranché sur une grue, il se dit «assiégé» par les policiers
Serge Charnay proteste contre le fait qu'il n'a plus de droit de visite pour son fils depuis deux ans.
La situation de Serge Charnay n'a pas évolué pendant la nuit de samedi à dimanche sur le port de Nantes (Loire-Atlantique), où ce père divorcé est retranché depuis vendredi matin dans une grue géante.
Vendredi soir, la préfecture de Loire-Atlantique avait fait présenter au jeune père en colère la preuve écrite qu'il pouvait bénéficier de l'audience, à compter du 28 mars, d'une requête expresse pour l'examen de son dossier. Après lecture du document, il a choisi de poursuivre son action. (...)
Serge Charmay se prétend désormais «assiégé par les forces de l'ordre». Brigitte Volmat affirme qu'«il n'a pas bu depuis hier matin (ndlr. samedi) et n'a plus de nourriture. Tout ravitaillement de nourriture et médicament lui est refusé.» Le communiqué affirme que l'homme toujours retranché sur la grue Titan jaune du port de Nantes «envisage un dépôt de plainte pour mise en danger de vie d'autrui si la situation perdure». Serge Charnay précise qu'il ne descendra pas. «Je ne veux plus qu'un papa soit obligé de faire une grève de la faim pour réclamer son droit à voir ses enfants, parce que, tant que je suis là, quelques papas renonceront à se foutre en l'air de désespoir», dit-il, selon les propos qui lui sont prêtés dans ce courriel. Il annonce «une animation» ce dimanche en début d'après midi. «La grève de la faim m'est imposée» .
Serge Charnay a perdu le droit de visite de son fils, Benoît, il y a deux ans à la suite de sa condamnation pour soustraction d'enfant. Il entend rester en haut de la grue en dépit de l'épuisement de ses vivres. «La grève de la faim m'est imposée par le siège des policiers qui interdisent tout ravitaillement, a-t-il déclaré. Je resterai le temps qu'il faudra pour obtenir quelque chose de significatif: la remise en cause de la décision de justice (...) qui a détruit ma famille et nos vies !».(.....)
 «Le tarif de base pour un papa, c'est un week-end sur deux, en réalité quatre jours sur trente (...) Ce jugement de base, c'est un jugement violent, ça vous retire neuf dixième du temps de votre enfant, cette justice est basée sur la violence», a-t-il expliqué.(...)
http://www.leparisien.fr/societe/le-pere-retranche-sur-une-grue-a-nantes-la-greve-de-la-faim-m-est-imposee-17-02-2013-2574535.php

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souhaitons qu'il ait des nerfs d'acier.... car le papa entre, dès dimanche en fin d'après-midi, dans un jour fortement critique du lundi. (toutefois ss rés. que les données que j'ai trouvées soient justes)



édit : trouble ?
(......)
La mère excédée par les coups de force et violences de son ex-compagnon L’avocate de la mère de l’enfant, a affirmé dimanche que sa cliente et son fils étaient «très éprouvés» par «les coups de force répétés» du père «depuis trois ans.
Aucune discussion ne saurait être engagée aujourd’hui en dehors de l’enceinte judiciaire, seule garantie de la sécurité et de l’intérêt supérieur de Benoît, justice que Serge Charnay n’a pas saisie et dont il refuse la médiation comme cela lui a été proposé il y a 48 heures en urgence», affirme l’avocate, qui fait un long rappel des «coups de force» du père.

Il a perdu la garde de son fils suite à des enlèvements L’avocate fait ainsi état de deux soustractions d’enfant -l’une de 15 jours en (janvier ndlr) 2010 et une seconde de deux mois et demi en 2011- ainsi que de propos menaçants de Serge Charnay à l’égard de la mère de son fils. Elle rappelle que, à la suite de ces soustractions, auxquelles les forces de l’ordre avaient mis un terme dans les deux cas, « la cour d’appel de Rennes a suspendu le droit d’accueil du père et accordé à la mère le seul exercice de l’autorité parentale. En février 2011, alors que la cour n’avait pas encore statué sur son appel, Serge Charnay a menacé la mère de commettre une nouvelle soustraction si elle n’acceptait pas de mettre en place une résidence alternée », poursuit l’avocate. Le père avait enlevé violemment son fils et l'avait caché 2 mois en Ardèche « Inquiet des propos et menaces tenus par le père, et après l’avoir entendu, le juge des enfants a placé Benoît chez sa mère et autorisé des visites médiatisées (du père, ndlr) par décision du 3 mars 2011 », précise-t-elle. La deuxième soustraction a eu lieu en juillet 2011: le père a « enlevé Benoît en brutalisant (son) grand-père maternel» et «a disparu avec l’enfant du 11 juillet au 23 septembre 2011», avant d’être retrouvé par les gendarmes «en Ardèche où il se cachait», selon l’avocate. Condamné en première instance pour violences «Le 12 septembre 2012», souligne-t-elle, Serge Charnay « a été condamné pour des faits de violences suivies d’une incapacité supérieure à huit jours, de soustraction d’enfant, et de menace contre les personnes avec ordre de remplir une condition (...) Il ne s’est pas présenté à l’audience mais a interjeté appel du jugement. La cour d’appel n’a pas encore fixé d’audience». (......)
http://www.lavoixdunord.fr/accueil/nantes-le-pere-perche-sur-sa-grue-aurait-enleve-son-ia0b0n1037878

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il n'est pas impossible non plus que l'action qui se déroule en période critique septennale reflète un acte forcené , lorsque la tension, l'exaspération, sont devenues trop importantes...
par contre on entre alors dans un difficile cercle vicieux, car comment donner satisfaction et faire confiance, à une personne qui peut passer à la violence... peut-être contre les siens... 
(la période critique septennale et le jour critique émotionnel sont également les périodes et jours des "forcenés"...)

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