mardi 4 décembre 2012

suicide septennal

LA FERE (02) Suicide à La Poste: «un drame qui fait très mal»
Ce facteur stationné devant le bureau de Poste de La Fère a accepté de dire quelques mots «à l'arraché».
La disparition tragique du guichetier de La Poste, retrouvé pendu sur son lieu de travail, a marqué durablement les esprits. Discrétion et pudeur sont de rigueur à La Fère (Aisne). Le traumatisme est encore bien là.
La mort de Francis, le guichetier dévoué de 55 ans, «toujours le premier arrivé et le dernier parti», reste dans tous les esprits. C'est évidemment le cas pour son collègue stationné jeudi dernier devant le bureau de La Poste. «Je suis à vingt jours de la retraite. Et croyez-moi, j'ai vraiment hâte d'arrêter...», lâche le postier sans s'étaler. L'homme a très bien connu Francis et a longtemps travaillé avec lui. «J'en ai vécu aussi des frustrations et des déceptions dans mon travail, mais ce n'est pas une raison. Enfin, on n'est pas dans la tête des gens. Chacun raisonne différemment. Je ne porte pas de jugement sur ce qu'il a fait, mais c'est bien malheureux pour lui et pour toute sa famille.» Le bureau de poste a fermé pendant plusieurs jours pour respecter la mémoire du défunt et pendant ses obsèques. Une cellule psychologique a accompagné les collègues de Francis. «Des collègues du département sont ensuite venus en soutien pour permettre la réouverture du bureau et assurer ainsi nos missions de service public», indique la direction. La mission interne a consulté les parties prenantes et «travaille actuellement sur ses recommandations». «La Poste apporte tout son soutien à la famille de notre collègue, aux postiers et à l'encadrement», conclut la direction. Un cabinet indépendant pour l'enquête interne «C'est un drame qui nous affecte énormément. Ça fait très mal», réagit Michel Dubor, secrétaire départemental CGT-Poste. (.....)
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Suicide-a-La-Poste-un-drame-qui-fait-tres-mal

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aussi, hélas, un probable suicide septennal à l'entrée dans la période critique septennale des 56 ans...

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