mardi 4 décembre 2012

infanticides

Infanticide: elle dit faire appel par amour
Une mère de famille de 38 ans, condamnée en première instance à vingt ans de réclusion pour l'assassinat de ses deux jeunes enfants en 2009, a dit aujourd'hui à l'ouverture de son nouveau procès avoir fait appel parce qu'elle "aimait" ses enfants. "J'ai fait appel parce que j'aimais mes enfants, je n'ai jamais voulu ce qui est arrivé", a déclaré Marion Imhoff à la cour d'assises d'appel des Yvelines. Dans la nuit du 4 au 5 mai 2009, dans son appartement confortable du Plessis-Robinson (dans les Hauts-de-Seine), Marion Imhoff avait réveillé son fils de 8 ans et sa fille de 4 ans vers 3H00 du matin pour leur faire boire à chacun un verre d'eau rempli de comprimés d'anti-dépresseurs, suivi d'un peu de jus de fruit pour en dissimuler le goût. Constatant un peu plus tard que ses enfants respiraient encore, elle avait alors décidé de les étouffer en appuyant un oreiller sur leur visage. Marion Imhoff avait ensuite tenté de se suicider en absorbant une forte dose de médicaments mais avait pu être réanimée par les secours. "Je savais que j'allais prendre le reste des médicaments mais j'avais peur de mourir avant eux", a dit, entre deux sanglots, la femme menue, blonde, les cheveux retenus en arrière. A l'époque des faits, la mère de famille avait vécu une séparation avec son mari, un licenciement et un avortement "imposé" par son compagnon, qui l'avait quittée. "Mes amis, ma famille me disaient toujours "ça va aller" mais j'étais dans l'urgence, en mode survie", a-t-elle expliqué. "Cette accumulation aboutit à un pétage de plombs aigu", avait estimé avant le procès une de ses avocates, Me Janine Bonaggiunta, pour qui le discernement de sa cliente était "altéré" au moment du drame. "Son acte est un geste d'amour pour emporter avec elle ses biens les plus chers", selon l'avocate. En novembre 2011, la cour d'assises des Hauts-de-Seine avait condamné la mère de famille à vingt ans de réclusion criminelle pour "assassinats". Le verdict est attendu vendredi. Sources : AFP/Le Figaro le 4 décembre 2012

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"Elle couche ses deux enfants puis décrit une soirée "interminable" "dans le noir" au cours de laquelle "il y a eu un basculement". Après avoir tenté de se réconcilier avec son mari, installé dans un appartement situé en face du sien, elle voit qu'il éteint les lumières et là "le déclic s'est opéré".
Et elle "a pensé" aux anti-dépresseurs qu'elle gardait "depuis deux mois dans un tiroir de la cuisine".(.....)
Après avoir demandé pardon à son mari et à sa famille, elle a affirmé que "pas un jour depuis trente mois, elle ne regrette ce qu'elle a fait", assurant que "les enfants n'avaient pas souffert, qu'ils ne se sont rendus compte de rien". (.....)
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=4548&hl=
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par amour, je ne suis pas sûr en lisant les détails comme ceux-ci-dessus, mais drame de la période critique septennale des 35 ans...  probablement le jour critique émotionnel, comme souvent ? 

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