viol

OISE La collégienne avait été violée dans un bois
Comme tous les matins, l'adolescente a quitté son domicile à pied pour se rendre au collège. Direction l'arrêt de car de Quesmy, village situé au nord de Noyon. Ce trajet n'a rien de dangereux habituellement. Sauf que ce 12 novembre 2009, c'est un cauchemar qui attend la collégienne. Dès qu'elle sort de son domicile, l'adolescente est suivie. Dès que Marie (le prénom a été changé) se retrouve à un endroit isolé, l'agresseur accélère le pas derrière elle. Et soudain, il l'attrape dans le dos et lui met la main sur la bouche. Elle se débat. Il lui place un couteau dans le dos, puis sous la gorge. La saisissant par le poignet, il l'emmène de force dans la forêt. L'agresseur est encagoulé et ganté. Il ligote les mains de l'adolescente et lui bande les yeux avec une écharpe. Il lui ôte son pantalon et ses sous-vêtements et la viole. Le violeur laisse ensuite repartir sa victime. Cette dernière affirmera plus tard qu'il lui a volé son téléphone portable, pour qu'elle le joigne afin de lui remettre de l'argent ou des objets de valeur. Il voulait la prendre en otage Les gendarmes ne mettront pas longtemps à mettre la main sur le suspect. Dans la petite commune, on avait remarqué que depuis plusieurs mois, J B, un habitant du village âgé alors de 21 ans, se postait régulièrement en lisière de forêt, le matin. Et ce 12 novembre 2009, deux témoins l'ont vu sortir du bois. Le jeune homme, qui était inconnu de la justice, a reconnu les faits lors de sa garde à vue. À son domicile, les gendarmes ont retrouvé le couteau, reconnu par la collégienne, de même que l'écharpe qui a servi à bander les yeux. Et c'est dans ses chaussettes que l'agresseur présumé avait caché ses gants et sa cagoule. J B est incarcéré depuis les faits. Il est jugé à partir d'aujourd'hui devant la cour d'assises de l'Oise pour «viols commis sous la menace d'une arme». Le procès se déroulera à huis clos. L'avocat de la victime, Me Florence Danne-Thiefine, a indiqué que sa cliente était encore très marquée par l'agression. Le verdict est attendu vendredi soir. Source : Le Courrier Picard le 22 novembre 2012
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