jeudi 29 novembre 2012

drame familial

Incendie mortel à Pau : la piste d'un drame familial
Un bébé de 5 mois et son frère âgé de 6 ans sont morts mercredi soir dans un incendie qui a éclaté au sous-sol d'un pavillon. Présente sur les lieux la mère a été blessée. Les secours n'ont pu que constater le décès des deux bambins, retrouvés morts dans le sous-sol de ce pavillon où un couple, originaire de Tarbes, s'était installé depuis quelques mois.
Que s'est-il passé, mercredi en fin d'après-midi au 24 de l'avenue Fouchet à Pau ? C'est ce que se demandaient bien des voisins empêchés de regagner leur domicile après le blocage de l'artère par la police. A mesure que la soirée avançait, les informations filtraient, mettant en lumière un drame qui a débuté vers 18 h 30. C'est le père de famille d'environ 35 ans qui, alors qu'il rentrait chez lui après son travail, a découvert de la fumée suspecte s'élever du sous-sol de son pavillon. Il a immédiatement prévenu policiers et pompiers. Incendie volontaire Sur place, les soldats du feu sont parvenus à rapidement maîtriser l'incendie, déclaré dans le sous-sol. C'est là qu'ils ont fait la macabre découverte : les corps sans vie d'un garçon de 6 ans et de son frère, un bébé de 5 mois, dans un couffin. Les deux enfants étaient au niveau d'un local de chauffage, là où l'incendie, d'origine volontaire, est parti. Sur place ce soir-là, se trouvait la mère de famille, de 35 ans également. Elle a été incommodée par la fumée de l'incendie. Elle et son mari ont été conduits vers l'hôpital en état de choc. Ils n'avaient pu encore être interrogés mercredi soir par les enquêteurs de la police judiciaire, saisis de l'affaire. Tandis que les pompiers ont vite quitté les lieux, leur présence n'étant plus nécessaire. Moins d'une heure après le début de l'intervention, ils étaient repartis dans leur caserne. Vers 22 h 15, alors que le pavillon avait été longtemps bouclé, le temps que les policiers de l'identité judiciaire fassent leurs constations, le procureur de la République de Pau, Jean-Christophe Muller, confirmait que l'incendie était d'origine criminelle. Il avançait même, selon les premières constatations effectuées sur place, que l'on s'avançait vers « l'hypothèse d'un drame familial ». Mais sans pouvoir s'avancer plus sur l'origine de la mort des deux enfants, ni sur les circonstances qui ont provoqué l'incendie. Une famille « normale » Plongés dans l'effroi par la nouvelle, les rares voisins croisés dans ce quartier composé de pavillons s'interrogeaient donc sur les circonstances qui ont provoqué le drame. « C'est une famille qui paraissait tout à fait normale », lâchait par exemple un proche voisin. Selon ce témoin, la famille de quatre personnes avait emménagé cet été dans le coquet pavillon. Il avait rencontré le père de famille « il y a un mois ou deux ». Il s'était présenté à lui alors qu'il était « en train de jardiner ». « Il m'a dit qu'ils habitaient Tarbes précédemment » poursuit le voisin. L'homme lui avait confié être ingénieur à Turbomeca à Bordères, où il « avait beaucoup de travail ». Il avait également indiqué que sa compagne était « actuellement en congé maternité ». Elle était également « ingénieur et professeur à l'université de Pau ». Une famille de cadres supérieurs, confirmait hier soir le procureur de la République, sans vouloir s'étendre plus avant sur l'identité de la famille et des deux enfants morts. Les policiers de l'investigation criminelle de Bayonne, épaulés par leurs collègues de l'antenne de police judiciaire de Pau sont restés tard dans la nuit pour tenter de recomposer les éléments d'une fin d'après-midi funeste, dans un quartier jusqu'alors sans histoires.
http://www.sudouest.fr/2012/11/29/incendie-mortel-la-piste-d-un-drame-familial-893533-4051.php

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si drame familial, scénario différent mais possiblement situation et éléments moteurs analogues que dans celui arrivé le matin même en Allemagne (mon post précédent), drame de la période critique septennale des 35 ans (compatibilité entre les deux  époux ayant leurs périodes critiques en même temps)
édit : la mère dépressive aurait tué ses deux enfants 

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