mardi 6 novembre 2012

auxiliaire

Assises: l'auxiliaire de vie avait tenté d'abréger les souffrances d'une retraitée.
Une auxiliaire de vie comparait devant la cour d'assises des Alpes-Maritimes pour tentative d'homicide volontaire sur personne vulnérable. En 2010, elle avait tenté d'abréger les souffrances d'une Vençoise de 90 ans. C'est une affaire triste et douloureuse que la cour d'assises des Alpes-Maritimes va examiner à partir de ce lundi et jusqu'à mardi soir. Une auxiliaire de vie de 43 ans, Anita Castro Cintas, va répondre de tentative d'homicide volontaire sur personne vulnérable, en l'occurrence une Vençoise de 90 ans en fin de vie dont elle s'occupait. (.....) Après avoir beaucoup bu dans la soirée du 14 janvier 2011, elle a essayé d'étouffer Paulette Vibert en « l'empêchant de respirer par la bouche et les narines ». Mais la malheureuse s'est réveillée, débattue et mise à crier. « J'ai lu dans ses yeux la peur, le sentiment qu'elle ne voulait pas mourir », admettra ultérieurement l'auxiliaire devant le juge d'instruction de Grasse. Après avoir lâché prise, Anita s'est rendue à la caserne des pompiers pour confesser son geste. Interpellée en état de grande agitation par les gendarmes, elle a d'abord été placée en cellule de dégrisement. Ira-t-elle en prison ? Deux jours plus tard, la vieille dame s'éteignait dans son appartement vençois. Ni l'autopsie ni deux expertises complémentaires n'ont montré de lien direct entre son décès et la tentative préalable d'étouffement. Mise en examen par le juge Christophe Morgan, Anita Castro Cintas a été laissée libre sous contrôle judiciaire. Cette auxiliaire au casier judiciaire vierge avait voulu, en juillet 2009, se jeter sous un train. Depuis février 2011, elle aurait effectué trois nouvelles tentatives de suicide. (...)
« Généreuse » au point de travailler bénévolement au Secours populaire, Anita Castro Cintas manquerait de recul dans l'exercice de son difficile métier. « Elle absorbe trop les souffrances des autres », résume un témoin. La vodka lui a-t-elle donné la force de passer à l'acte ? À moins que des relations professionnelles, comme elle l'affirme, l'aient incité à franchir cet interdit ? Une kinésithérapeute nie tout mauvais conseil en ce sens, en reconnaissant que Paulette Charlier « voulait mourir et souhaitait qu'on l'y aide ». « Elle répétait : Achevez-moi et qu'on en finisse », ajoute une seconde auxiliaire de vie intervenant en semaine. « Elle ne tenait de tels propos qu'en période d'intenses douleurs », tempère le fils de la victime. « Pour se convaincre de sa volonté de vivre, il suffit de voir avec quelle énergie elle a repoussé l'agression.»(...)
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=15719&hl=

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probable fragilité de la situation en période critique septennale des 42 ans ... ?

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