(un article du 25/02/2011)
Affaire du barbecue : 30 ans requis contre le mari meurtrier
L'avocate générale de la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine a requis vendredi 30 ans de réclusion criminelle à l'encontre de Benoît Piet, accusé d'avoir tué et enterré sa femme avant d'incinérer les restes deux ans plus tard sur le barbecue familial.
"Il apparaît clairement que Benoît Piet devra être reconnu coupable du meurtre de sa femme et qu'il avait l'intention, en commettant des violences, de la tuer", a annoncé Séverine Desbordes dès le début de ses réquisitions.
Contrairement aux affirmations de l'accusé, qui évoque une chute mortelle de la victime, les précisions données par Benoît Piet "correspondent à une personne qui a été étranglée", a-t-elle affirmé.
Auparavant, l'une des avocates de plusieurs enfants du couple recomposé, tous parties civiles, avait réclamé une "peine exemplaire" contre le "barbare" qui "a tué sa femme pour avoir les allocations familiales, rester dans sa maison et se retrouver tranquille chez lui".
"Si la peine n'est pas exemplaire, ils ne comprendront pas", a insisté Me Catherine Gardenat, désignant les enfants souvent en larmes, qui lors des débats ont montré un fort attachement à la mémoire d'une "mère aimante", en instance de divorce au moment du drame.
Mardi, au premier jour du procès, l'accusé a reconnu pour la première fois avoir porté un coup mortel à son épouse Adeline, 34 ans, dans la nuit du 1er au 2 juillet 2006. Selon lui, dans cette dernière version des faits, il aurait eu un geste du bras dans un escalier pour repousser sa femme qui tombait et se tuait instantanément.
"Je ne l'ai pas fait volontairement. Elle est tombée en arrière. A cause de cela ma femme est décédée", a-t-il répété.
La famille vivait à La Gouesnière, près de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), avec les sept enfants, dont deux nés d'une première union de la mère.
L'ambiance familiale s'était dégradée notamment parce que Adeline était tombée amoureuse d'un autre homme.
L'accusé avait signalé le 3 juillet 2006 la disparition de son épouse déclenchant de vastes opérations de recherches. En juin 2008, il craque lors d'une garde à vue : il avoue avoir enterré le corps de sa femme dans le jardin puis, sentant l'étau se resserrer, l'avoir exhumé pour en brûler les restes sur le barbecue.
http://www.lepoint.fr/societe/affaire-du-barbecue-30-ans-requis-contre-le-mari-meurtrier-25-02-2011-1299518_23.php
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comme de nombreux drames de la séparation, ce drame passé est aussi un drame de la période critique septennale : Benoît Piet avait apparemment 38 ans au moment des faits, mais la période critique septennale se trouve chez l'épouse qui avait décidé de se séparer à 34 ans.
la situation de chacun des partenaires de ce couple en dirait peut-être un peu plus sur le scénario arrivé le jour du drame.
ces rythmes qui déterminent notre forme et nos humeurs et parfois mènent à des actes incontrôlés...
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