samedi 29 septembre 2012

Clairac : récidive septennale

Le meurtrier présumé écroué
Le meurtrier présumé de Caroline Nolibé, assassinée en juillet 1991, devant chez elle, a été mis en examen pour assassinat, hier soir à Marmande. A la suite du mandant de dépôt demandé par le procureur Yves Delpérier, il a ensuite été placé sous mandat de dépôt et écroué à Gradignan. Après une première enquête qui avait débouché sur un non-lieu en 1997, l'affaire connaît un nouveau rebondissement le 10 mai dernier, lorsque les gendarmes reçoivent un coup de téléphone du centre d'aide par le travail (CAT) de Clairac. Une femme de ménage vient de trouver dans l'une des chambres un papier sur lequel un des pensionnaires s'accuse du meurtre de Caroline Nolibé. Elle trouve en fait plusieurs lettres cachées sous un lit, dans lesquelles ce pensionnaire écrit notamment: « Je suis un assassin ». Une information judiciaire est ouverte le 18 mai. Les gendarmes de la brigade de recherches de Marmande et de la section de recherches d'Agen reprennent l'enquête. Les soupçons se portent sur Philippe, un homme de 37 ans qui vit au CAT, où il travaille sur une chaîne de conditionnement de fruits et légumes. Le centre est installé lieu dit « Longueville », à 300 m du domicile de la jeune fille assassinée il y a dix ans. C'est là qu'il sera arrêté mercredi matin, avant d'être placé en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Clairac. SOUS L'EFFET D'UNE « PULSION » Cet homme souffrant de déficience mentale avoue être l'auteur du meurtre commis ce soir du 31 juillet 1991. Il vivait en permanence au CAT. De là, il la voyait souvent passer, jusqu'à ce soir du 31 juillet 1991, où elle rentre chez elle vers 23 heures. Il dit l'avoir poignardée sous l'effet d'une « pulsion ». Il n'aurait même pas essayé de parler avec Caroline. Le corps de la jeune fille ne portait d'ailleurs pas de plaies significatives d'une victime qui aurait eu le temps de se défendre. Sans mobile. Parce qu'elle « était la plus belle ». (.....)
Première alerte en 1985 à Sainte-Livrade L'homme qui a été écroué hier soir pour l'assassinat de Caroline Nolibé avait déjà agressé une jeune femme en 1985 à Sainte- Livrade. De la même façon, il s'en tait pris à sa victime à l'aide d'un couteau. A l'époque des faits, il avait été déclaré irresponsable de ses actes et avait été placé pendant deux ans à La Candélie à Agen. Son état s'état par la suite amélioré, il avait été ensuite placé au centre d'aide par le travail de Clairac.(.....)
http://www.ladepeche.fr/article/2001/06/01/304300-le-meurtrier-presume-ecroue.html

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je suis tombé sur cet article datant de 2001 concernant cette affaire ancienne, dans laquelle on a d'abord soupçonné le père de la victime, Claude Nolibé...
il s'agit là aussi d'un drame septennal et même d'une récidive septennale : l'intéressé a agit de façon identique lors de sa période critique septennale des 21 ans (1985) son état amélioré (ce qui arrive généralement après la fin de la période critique) il a été placé en CAT. 
le crime a été commis lors de l'arrivée de la période de pulsions septennales suivante qui est celle de la période critique septennale des 28 ans dans laquelle on entre par un pic de pulsions aux alentours de 27 ans et demi.
on devrait pouvoir éviter ce genre de drame en accordant une surveillance accentuée aux personnes à risque, lorsqu'une nouvelle période à risque arrive pour eux, sachant que les pulsions surviennent à un moment précis, à l'arrivée de la période critique septennale suivante.
en y regardant encore de plus près on devrait d'ailleurs trouver aussi les pulsions d'un jour critique émotionnel ou physique, le jour du meurtre.

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