jeudi 2 août 2012

descente aux enfers... septennale

MONTCEAU : Dépressif, violent et condamné à la prison...
Après avoir été jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Chalon, Lilian, un Montcellien de 43 ans, est parti pour la première fois de son existence derrière les barreaux. Une situation que le ministère public, représenté par Bénédicte Masson, a qualifiée de « descente aux enfers ». Un avis partagé par le conseil de la défense, maître Claude Vermorel.
Cet intérimaire, titulaire d'un CAP de cuisine, est en pleine dépression. Il y a 3 mois il a fait une tentative de suicide. Et quand le moral est au plus bas il se met à boire. Au point de ne plus se souvenir de ce qu'il a fait. A la barre, visiblement assommé par les médicaments, Lilian n'a pas été très loquace sur ses agissements des 25 et 28 juin derniers à Montceau. Quand sa compagne lui a annoncé qu'elle le quittait, après 13 ans de liaison, le prévenu l'a violenté, lui occasionnant une ITT de 3 jours... Et comme si cela ne suffisait pas, il est revenu à la charge, en se présentant à son domicile et en cassant tout à l'intérieur. C'est ainsi qu'il a brisé le miroir de la salle de bain avec son visage. Et comme si cela ne suffisait pas encore il s'en est pris aux policiers venus l'interpeller, les traitant de tous les noms et ne se laissant pas appréhender.
« Le mis en cause a un comportement dangereux, autant pour lui-même que pour les autres » a fait remarquer le substitut Masson, avant de poursuivre « Il n'arrive pas à se tenir à carreau et à se sortir de sa situation ».
Parlant de « dilemme cornélien », maître Vermorel a fait observer « Vous êtes face à une situation particulièrement complexe. Vous êtes face à un problème de déshérence sociale ». L'avocat a également souligné les graves problèmes de santé de son client, tant sur le plan psychiatrique que physique. « C'est plus un malade qu'un délinquant. Son discernement est totalement aboli ». « Une incarcération ne serait pas une solution ad hoc » a aussi soutenu Claude Vermorel. « Le jeter dans la cage aux fauves qu'est Varennes-le-Grand ne ferait qu'empirer la situation ».
C'est pourtant ce qu'a choisi de faire le Tribunal, suivant en cela les réquisitions du parquet. Lilian a écopé d'1 an de prison assorti d'un mandat de dépôt et d'une amende de 100 €. Il est vrai que le casier judiciaire du prévenu ne plaidait guère en sa faveur. Huit mentions depuis 1998. Une dernière condamnation ne remontant qu'au 31 mai 2012 et la récidive légale dans deux des cinq infractions qui lui étaient reprochées.
Gabriel-Henri THEULOT
http://www.creusot-infos.com/article.php?sid=39731&mode=&order=0

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ah, quand la période critique septennale accompagnée de sa dépression vous envoie en prison...
ce couple s'est trouvé en période septennale et se sépare en catastrophe lors de l'une des périodes septennales suivantes...
jour critique émotionnel ? (c'est ce jour-là que l'on a particulièrement envie de boire...ou de se suicider, mais aussi de tout casser...)
1998, première condamnation... était aussi déjà une période critique septennale...
il faut s'intéresser au calendrier, pour soigner tout cela... attention donc à la sortie de prison prochains épisodes à risque... à partir de 47 ans... avec l'année critique P1 puis, à 48 ans, l'entrée dans la période critique septennale suivante, celle des 49 ans. et le jour critique émotionnel, bien sûr...

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