vendredi 3 août 2012

"accumulation de frustrations"

Crime de La Cabucelle : c'était une querelle de belles-mères
Le 24 janvier dernier, Doudja, 70 ans, avait été retrouvée, tuée, chez son fils à Marseille
Le crime mystérieux s'était déroulé dans le huis clos de ce modeste immeuble de La Cabucelle (15e).(.....)
L'entourage est donc placé sur écoutes. Et très vite, les soupçons se portent sur… la belle-mère du fils ! La mère de sa compagne. Les conversations enregistrées contredisent la déposition de cette femme dépressive âgée de 48 ans. Étrange. Et bien plus encore lorsque reviennent certains résultats d'expertises attestant de sa présence sur les lieux. Une empreinte sur le verre en sang et des traces ADN sur la victime finissent par convaincre les enquêteurs de la placer en garde à vue, à la fin du mois de juin. Pendant 48 heures, elle niera tout. Et s'empêtrera dans des explications alambiquées qui la conduiront jusqu'à sa mise en examen pour "homicide volontaire".
Pourtant, le sordide scénario prend forme. Prise à la gorge par d'énormes problèmes financiers, elle était allée sonner à la porte de Doudja. Elle la savait seule. Peu méfiante, Doudja avait ouvert. Les deux femmes ne s'apprécient guère mais, forcément, se connaissent. Polie, Doudja laisse entrer la belle-mère de son fils. Peut-être, même, qu'elle lui sert un verre.… Mais la discussion tourne vite à la dispute. La belle-mère veut de l'argent. Elle sait que Doudja en a un peu de côté. Les choses s'emballent. La belle-mère, hospitalisée plusieurs fois pour dépression, passe de l'agressivité à la violence. "Accumulation de frustrations", diront peut-être les experts psychiatres.
Elle s'empare d'un couteau et blesse Doudja à plusieurs reprises. Pour étouffer ses cris, elle lui enfonce un bâillon dans la bouche et, rageuse, saisit un verre qui lui fendra l'arrière du crâne. Affolée, elle quitte les lieux en refermant la porte derrière elle. Laissant Doudja rendre, seule, son dernier soupir. L'autopsie révélera qu'aucun des coups n'a été mortel. C'est ce déchaînement de violence qui a été fatal au coeur fragile de Doudja.
Source : La Provence le 1er août 2012

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la belle-mère - à l'entrée dans sa période critique des 49 ans - avait apparemment de sérieux problèmes avec cette situation puisque "hospitalisée plusieurs fois pour dépression"...

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