dimanche 17 juin 2012

infanticides

Gaëlle Grouchetzky condamnée à 25 ans de réclusion pour infanticide
Les jurés ont écarté l’irresponsabilité pénale pour troubles psychiques mais retenu l’altération du discernement au moment des faits. L’avocat général avait requis trente ans de réclusion criminelle(...)
En l'absence de diagnostic de pathologie mentale , rien ne permettait en effet d'entrevoir les risques qui pesaient sur les deux garçonnets retrouvés noyés dans leur baignoire le 13 janvier 2010.
(...)de cette femme de 39 ans, qui « ne s'est jamais départie du masque qu'elle a toujours porté ».(...)
Lorsque Stéphane Retali réagit enfin, demande l'intervention d'une assistante sociale, elle conçoit qu'il va faire respecter ses droits de garde, qu'elle va perdre son empire sur lui : « C'est un déclencheur mais l'idée de supprimer les enfants trotte dans sa tête deux jours au moins avant les faits. Elle veut trancher tout lien entre le père et les petits garçons ».
Quant aux faits, « terrifiants », ils sont accomplis « avec une détermination absolue, et non sous l'effet d'une impulsion subite et irrésistible. C'est un cheminement, et ce geste était bien dirigé contre le père ».
http://www.corsematin.com/article/papier/gaelle-grouchetzky-condamnee-a-25-ans-de-reclusion-pour-infanticide.682445.html

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peut-être drame indirect de la période critique septennale des 35 ans.(indirect parce que la "descente aux enfers" démarre avec l'arrivée de la période critique, le drame arrivant plus tard, mais à cause de cela - tout comme la séparation du couple...)
on pourrait encore vérifier le jour critique émotionnel, fréquemment jour de "disjonction" ou coup de folie...

2 commentaires:

Unknown a dit…

On peut pourtant lire dans le compte rendu du jugement : "trouble psychique ou neuropsychique l’aurait empêché de contrôler ses actes et la rendrait de fait, pénalement irresponsable". Est-ce vraiment une question de rythme ?

geispe a dit…

si j'ai bien compris, cet aspect n'a pas été retenu sauf celui d'une altération du discernement...

les cycles longs (période critique septennale des 35 ans et dépression septennale) pourraient être indirectement en cause si par exemple le début des problèmes conjugaux remontent à l'âge de 34 ou 35 ans de la dame - ce qui pourrait être le cas - (36 ou 37 ans, née en 1973 et séparée depuis plusieurs mois lorsque le drame est arrivé) .

un autre cycle qui pourrait quant à lui être directement en cause est celui du jour critique émotionnel (cycle hebdomadaire) : c'est fréquemment le jour des passages à l'acte dramatiques.
ce serait le cas si la personne est native du mercredi (ou jour à côté) le drame ayant eu lieu ce jour là. mais il faut connaître la date de naissance pour le vérifier...
je pense que les rythmes et cycles dont je parle sont presque toujours présents lors de comportements dramatiques car ce sont eux et leurs épisodes de pulsions/désinhibition qui vont constituer - si nous n'y prenons garde - une sorte de "laisser passer à l'acte" lors de périodes et moments précis...