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"Jugé pour des viols qu'il reconnaît aux assises
Un homme de 55 ans est accusé d'avoir abusé d'un petit garçon à de nombreuses reprises. Il encourtvingt ans de réclusion. Le procès doit durer deux jours. Il reprendra mercredi.
« J'ai cassé la confiance d'une amie à cause d'une bêtise grave, je devrais aller en prison pour être soigné. » L'accusé, 55 ans, un homme de petite taille aux cheveux grisonnants, répond aux questions avec bonne volonté. Jugé depuis hier matin par la cour d'assises de l'Orne, à huis clos partiel (à l'exception de la presse), il reconnaît les faits : des viols et des atteintes sexuelles sur un petit garçon.
L'enfant avait 7 ans quand les agressions ont commencé, en 2006 à Alençon, avant de se poursuivre en Bretagne pendant les vacances. « J'ai un secret » a dit un jour le petit à sa mère. Un secret avec un ami de la famille. Elle a mis une semaine à recueillir ses confidences.
L'accusé n'en est pas à son coup d'essai. Il a déjà été condamné à 5 ans de prison, dont un an avec sursis avec mise à l'épreuve, pour des faits de pédophilie, par le tribunal correctionnel de Guingamp, en Bretagne. Il s'est retrouvé à Alençon en sortant de prison.(.....)
Le président a voulu comprendre son attirance pour les petits garçons. L'accusé a répondu qu'il était « amoureux ».
Lors de sa première affaire, un expert avait relevé sa « déviance pédophile avérée ». Carole Étienne, l'avocat général, lui a posé la question droit dans les yeux : « Est-ce qu'on tombe amoureux d'un enfant ? » La réponse ne s'est pas fait attendre, « Je suis taré, c'est tout ».
Dans la chambre avec lui
Chez lui, le petit garçon jouait sur l'ordinateur au point de ne plus s'arrêter. Il restait coucher. L'enfant n'assiste pas au procès. Mais sa maman, partie civile, le représente. Comme le père n'a plus aucun contact avec la famille, elle a cru à une sorte de transfert affectif avec cet homme si gentil avec les enfants. Même s'il buvait beaucoup.
http://www.alencon.maville.com/actu/actudet_-Juge-pour-des-viols-qu-il-reconnait-aux-assises_fil-2150736_actu.Htm

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2006 est la période critique septennale des 49 ans.
pas trouvé les données concernant les faits précédents, mais peut-être un individu sorti de prison au plus mauvais moment si c'est à l'arrivée de la période critique...
pour ce qui est des questionnements de l'avocat général... je pense qu'en période critique septennale certains individus peuvent effectivement "tomber amoureux d'un enfant"... et vice-versa (l'enfant à 7 ans se trouve dans sa première période critique septennale, d'où possible "transfert affectif" comme il est dit dans l'article  - il y a une forme de compatibilité...)
c'est un mécanisme qui reste à étudier et élucider lorsque l'on s'intéressera aux cycles psychiques humains et aux effets variés des diverses périodes critiques.