fantasme

Un Roubaisien jugé pour avoir voulu égorger et violer sa cousine (...)
Egorger une femme pour la violer ensuite. C'est l'un des fantasmes favoris de Manuel Vigin, un Roubaisien de 36 ans qui, le 19 juillet 2010, lors d'un séjour chez une cousine à Sanary, a tenté de la tuer dans ce but, avant d'être maîtrisé par le voisinage
Un Roubaisien âgé de 36 ans comparaît à partir de demain devant la cour d'assises du Var. Ce président d'association sans histoire est accusé d'avoir voulu égorger sa cousine pour la violer.
C'est une affaire sordide qu'a à juger la cour d'assises du Var à partir de demain. M. était jusqu'en juillet 2010 un Roubaisien sans histoires. Président d'une association visant à promouvoir la biodiversité, « sa passion », cet homme âgé de 36 ans était très demandé. Adoubé même par des chefs d'établissement scolaire pour qu'il puisse participer à des journées de découverte dans certaines écoles primaires roubaisiennes.
L'été dernier, ce trentenaire est invité par une cousine originaire de Wattrelos à passer quelques jours de vacances à Sanary, dans le Var.(.....)
« Un soir, lors d'une discussion, cet homme tiendra des propos curieux, continue l'avocat. Il lui avoue un de ses fantasmes : avoir un rapport sexuel avec le cadavre d'une femme » . La soirée se termine sur cet échange. La quadragénaire regagne sa chambre tandis que le Roubaisien se couche dans le canapé, au milieu du salon. « Elle va être réveillée en pleine nuit par un bruit et va surprendre son cousin en train de photographier ses parties intimes, explique une source proche du dossier. Elle le gifle. Secouée, elle le vire de la chambre puis ferme la porte à clé en lui disant qu'elle en parlerait à sa mère ».

Maîtrisé par des voisins
A-t-il pris peur ? C'est en tout cas le lendemain matin que l'homme serait passé à l'acte. La question étant de savoir s'il a pu préméditer son geste ou s'il a répondu à une pulsion. « À l'heure du petit-déjeuner, ce dernier se serait saisi d'un couteau de cuisine et tente de tuer sa cousine, explique Me Pin. Heureusement pour ma cliente, ce matin-là, il faisait chaud. Les fenêtres étaient ouvertes et les voisins ont entendu les hurlements. Ce sont eux qui vont le maîtriser alors qu'il tente de l'égorger. À une minute près, elle y passait. » En garde à vue, il aurait reconnu les faits, expliquant qu'il aurait pu la violer, une fois le meurtre commis. « Il a une personnalité qui m'effraie. Il a un casier judiciaire vierge et pour une raison inconnue, il bascule dans la folie », souligne l'avocat qui s'attend à une bataille d'experts. Trois d'entre eux ont conclu à une atténuation de la responsabilité, « sans abolition » du discernement.

« Il n'a jamais eu le moindre propos déplacé avec les femmes, assure un proche de l'accusé. Il avait réussi à créer quelque chose, il semblait heureux de pouvoir vivre de sa passion et il a tout foutu en l'air. J'espère toutefois que les juges vont se montrer cléments » . Jugé pour « tentative d'assassinat », il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Source : Nord Eclair le 8 mai 2012
http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=14015&hl=

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il faut probablement s'intéresser à l'effet "période critique septennale des 35 ans" pour comprendre une telle disjonction qui aurait pu être fatale pour la victime...
c'est en quelque sorte un geste prémédité qui répond à une pulsion...