jeudi 10 mai 2012

résurrection

Dans le coma mais consciente, son mari avait déjà choisi le cercueil
Angèle Lieby a vécu une expérience incroyable qu’elle raconte dans un livre publié cette semaine. Les médecins la croyaient dans le coma. Ses proches la pensaient perdue. Elle était inerte mais pleinement consciente.
Atteinte d’un syndrome extrêmement rare, Angèle Lieby, 59 ans, a été considérée comme morte pendant près de deux semaines. En réalité, son corps était entièrement paralysé mais elle était pleinement consciente.
Quand elle a repris conscience, elle a d’abord cru qu’elle était ensevelie sous des décombres. Que les urgences s’étaient écroulées après un séisme. Et puis il y a eu des pas, des voix, des bips… Et Angèle Lieby a réalisé l’impensable : l’hôpital où elle avait été admise pour une violente migraine était intact.

Mais elle… y était considérée comme morte. Un corps inerte, intubé, relié à des machines, dans lequel son esprit conscient et tétanisé a vécu enfermée pendant deux interminables semaines, trompant médecins et encéphalogrammes. Tout entendre et ne pas pouvoir hurler, c’est l’enfer que cette Strasbourgeoise de 59 ans a voulu raconter, trois ans après ce terrible 13 juillet 2009, dans « Une larme m’a sauvée »*. Et la larme n’est pas loin dans les yeux clairs de cette grande femme pimpante, ancienne ouvrière dans une usine fabriquant des chariots de supermarché, quand elle explique le pourquoi du livre sorti jeudi.
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Angèle, mortifiée, se dit qu’elle a bien fait de demander à être incinérée. Au moins, elle ne serait pas enterrée vivante. « Et puis j’ai réalisé que j’avais autorisé le don d’organes, et là, ça a été la panique. J’étais terrifiée à l’idée qu’ils m’arrachent le cœur sans anesthésie. Je sanglotais, et ils ne voyaient rien. » Et puis le 25 juillet, douze jours après le trou noir, c’est son anniversaire de mariage. Raymond et Cathy sont là, à la supplier de ne pas les quitter. A sa propre stupéfaction, une larme jaillit sur la joue d’Angèle. « J’ai entendu ma fille crier, appeler les infirmières. On lui a répondu mais non, c’est du collyre… Mais je pleurais vraiment, et la tristesse s’est transformée en euphorie! » Le soir même, Angèle bougeait un doigt. Le lendemain, un orteil. Et s’il lui a fallu encore quatre mois pour respirer sans tubes, tout l’hôpital a assisté, perplexe, à une résurrection digne de ce nom. « Je ne sais pas d’où je reviens », sourit aujourd’hui Angèle en regardant son Raymond, auprès duquel elle savoure aujourd’hui, quasi rétablie, ce rab de vie. « Je n’ai pas fait ce livre pour critiquer l’euthanasie… Franchement moi-même je voulais qu’on me débranche… Mais si ça peut donner de l’espoir à ceux qui croient leur proche parti, si on peut respecter davantage les gens dans le coma, alors je pourrai mourir tranquille quand mon heure viendra! » (.....)
http://www.leparisien.fr/societe/emmuree-vivante-dans-son-corps-24-03-2012-1921866.php

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dans un autre article (DNA) il est question du syndrome de Bickerstaff et au vu de la description je suis parti à la recherche de l'âge de la personne, celui-ci n'étant pas indiqué...
bien vu, puisque je peux apparemment rajouter le syndrome de Bickerstaff à la liste des maladies septennales : si j'ai bien calculé cela est arrivé à l'âge de 56 ans donc pleine période critique, comme je le suspectais... (nombre de maladies mais aussi de guérisons sont fréquemment fonction de nos cycles physiques et psychiques : l'observation et la prise en compte des cycles permet d'observer et mieux comprendre ce qui arrive)...
pas trouvé la date de naissance pour vérifier si la date du 13 juillet 2009 est un jour critique physique : pas improbable, les accidents, mais aussi les réveils ayant tendance à arriver ce jour-là - jour charnière.
en fait çà pourrait coller car l'espace de 12 jours entre l'accident et le réveil correspond aux
pulsations de notre cycle physique... 

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