jeudi 1 mars 2012

forcené

Un forcené avec deux couteaux
Les violences conjugales constituent pour le procureur une priorité pénale. Mais elles se suivent sans toujours se ressembler.
Le 27 février, à Lambersart, une jeune femme apeurée se réfugie dans un supermarché. Elle explique aux vigiles que son mari s'est saisi de deux couteaux et que, frappée à coups de poing et menacée, elle a dû se sauver. Mais, dans l'appartement situé non loin du magasin, elle a dû laisser ses trois enfants avec le forcené.
Effectivement, à la fenêtre de l'appartement tout proche, les surveillants aperçoivent un homme qui brandit deux couteaux. « Ce sont des couteaux à pain pas des couteaux à steak », corrige, hier dans le box, Abdelkrim Z., 47 ans, qui a l'air très perturbé.
« Je les aime trop ! »
L'homme a été rapidement maîtrisé. Il conteste, sans contester, tout en contestant. À tel point que Me Patrick Lambert, son avocat, est obligé de mettre les points sur les i : « Je l'ai frappée mais je n'aurais rien fait de plus, je les aime trop ! La seule solution, c'est que j'aille en prison ! » On apprend alors que le prévenu a menti en affirmant avoir bu comme un trou et pris des stupéfiants. Les tests prouvent qu'il n'en est rien. « Je voulais me charger au maximum », dit-il.

Selon la victime, son mari est d'une jalousie féroce, ce qui expliquerait les disputes récurrentes. Quant aux coups, on reste dans le vague. Le procureur René Babelære nuance : « Au départ, on avait un forcené. Mais la victime a refusé de voir un médecin légiste et elle n'est même pas là aujourd'hui. On sait par ailleurs que le prévenu a déjà été condamné pour des violences sur sa femme mais cette dernière semble bien lui avoir demandé de revenir ». Bref, « la victime a pris une part des risques volontairement », estime le procureur.
Le prévenu se lamente toujours : « Nous étions heureux et, brusquement, elle veut que je dégage. Tout s'est évaporé. Je ne peux qu'aller en prison ». Me Patrick Lambert soupire : « C'est une histoire qui tourne mal depuis deux ans. Il faudrait quasiment forcer ces deux-là à se séparer. Il faut tout simplement qu'ils tournent la page et divorcent ».
Jugement : 15 mois de prison dont 12 de sursis avec mise à l'épreuve mais sans mandat de dépôt.
http://www.nordeclair.fr/Actualite/Justice/2012/02/29/un-forcene-avec-deux-couteaux.shtml

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peut-être là aussi faudrait-il voir du côté de la situation cyclique de chacun des époux : 47 ans est une année pulsions mais du côté de l'épouse dont il est dit "Nous étions heureux et, brusquement, elle veut que je dégage (...) « C'est une histoire qui tourne mal depuis deux ans.
ce qui pourrait bien avoir l'air d'un passage dans une période critique septennale (âge de l'épouse pas connu)...

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