samedi 4 février 2012

mortelles violences

Assises d'appel du Var: 25 ans pour un meurtre à coups de bottes de moto
La cour d'assises d'appel du Var a condamné vendredi à 25 ans de réclusion criminelle, assortie d'une période de sûreté des deux tiers, un homme reconnu coupable du meurtre de sa compagne à coups de bottes de moto, en juillet 2008 à Lavera (Bouches-du-Rhône)(......................)
A l'énoncé de l'arrêt, l'accusé, un marin-pêcheur de 48 ans, est resté silencieux.(..................)."On est dans le summum de l'horreur. (...) Je n'ai jamais vu autant d'acharnement sur unvisage,on sort de l'humanité la plus élémentaire", a ajouté M. Guémas, évoquant un homme "alcoolique", "drogué", "violent", transformé en "bombe ambulante", après avoir décrit "le massacre" de la victime, S D, 48 ans, avec qui l'accusé vivait depuis une quinzaine de jours lorsque les faits se sont produits.
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)"Jamais je n'ai voulu donner la mort à mon amie, je n'étais pas dans un état à penser, j'étais sous l'emprise de la drogue," avait déclaré jeudi Roger Verlangieri, en début d'audience, affirmant avoir "des trous de mémoire".
L'accusé ne s'est pas étendu sur le mobile du déchaînement de violence, intervenu à l'issue d'une journée marquée par une forte absorption d'alcool. Il avait d'abord évoqué le fait que la victime devait le quitter, puis qu'elle avait un amant.
Pour les experts, Roger Verlangieri ne "supporte pas d'être abandonné" par les femmes. "Quand il se sent rejeté, il dérape, il est dans un état limite +border line+. Quand il se met à être violent, il ne peut plus s'arrêter, il est animé par une force diabolique", a expliqué le psychologue Michel Delaburthe.
"Il peut aller très loin. ça commence par des gifles dans la gueule, après ce sont des coups de poing" a témoigné une ex-compagne. Pour ces violences conjugales, Verlangieri avait été condamné à 5 ans de prison mais a bénéficié d'une libération conditionnelle.
Son avocate, Me Sophie Arnaud, a confié aux jurés "son impossibilité d'établir une stratégie de défense", avouant ne pas arriver à comprendre son client.............
http://www.leparisien.fr/marseille-13000/assises-d-appel-du-var-25-ans-pour-un-meurtre-a-coups-de-bottes-de-moto-03-02-2012-1845244.php

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pas de période critique pour l'accusé ici, puisque celui-ci avait apparemment 45 ans au moment des faits.
la victime entrait quant à elle dans sa période critique septennale des 49 ans : cela l'a peut-être conduite à ne plus accepter certaines choses de la part de son ami, voire à décider de rompre.
dans chaque situation de violence il serait important de vérifier la situation des cycles courts des parties car fréquemment c'est le jour critique émotionnel de l'un ou de l'autre que l'on risque de trouver comme élément moteur du drame.
resterait aussi, pour les spécialistes, à étudier le mécanisme de "rage" "colère, "fureur" qui peuvent se déclencher chez certaines personnes "folles de rage" et qui ne se maîtrisent plus ensuite. (celui-ci implique probablement et généralement le jour critique émotionnel ou un autre jour critique de nos cycles : déterminer cela aiderait à prévenir.)

DCV49

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