mercredi 29 février 2012

meurtre de Lucie

Meurtre de Lucie: prison et internement à vie requis par le procureur
Le procureur a requis mardi la prison à vie et l'internement à vie pour assassinat contre le meurtrier de Lucie. Selon l'accusation, le prévenu a agi "sans aucun scrupule". Les plaidoiries et le jugement sont attendus mercredi.
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On ne peut presque pas imaginer un crime "plus violent et plus brutal", a souligné le procureur. Le prévenu savait aussi que la consommation d'alcool et de drogue le rendait agressif: il avait déjà commis un délit dans des circonstances similaires.
"Bestial et épouvantable"
Interrogé en début d'audience par le président du tribunal, le prévenu a qualifié son acte de "bestial et épouvantable". Il a ensuite raconté la journée du 4 mars 2009 avec calme.
Conscient qu'il ne pouvait plus contrôler sa consommation d'alcool et de drogue, il avait contacté un service spécialisé peu avant le meurtre. Il s'est ensuite présenté à une clinique qui lui a refusé l'entrée car il avait une heure de retard pour son rendez-vous.
Le prévenu n'a pas pu expliquer certains détails du crime. Il n'a pas été capable de dire pourquoi il avait frappé avec autant de force la tête de Lucie avec une barre d'haltère. (.............................)
 
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comme nous avons la date de naissance nous pouvons regarder la situation au moment du crime :
25 ans et 7 mois.
jour de pulsions, le jour du crime : (jour critique physique P6/P7 et arrivée du jour critique émotionnel E22)
 Mars 2009 (5/08/1983)
Di 1
Lu 2
Ma 3
Me 4 P(6)
Je 5 P(7)
Ve 6 E(22)
Sa 7

"Le 8 mars, la police a découvert le corps de Lucie dans l’appartement du prévenu. Ce dernier s’est rendu un jour plus tard. "
"Le 4 mars, il tue violemment Lucie. Il avait déjà emmené 14 autres femmes dans son appartement. Pourquoi s'est-il acharné sur la jeune fille au-pair fribourgeoise, l'a un jour interrogé un gardien de prison? «Simplement comme ça», a-il répondu. «Pour elle, c'était sans doute le destin, pour moi pas» a-t-il ajouté.
"Il n'y a pas eu de dispute avant qu'il tue Lucie. La jeune fille avait remarqué que la séance de photos qu'il lui avait fait miroiter n'était qu'une tromperie et il est devenu «agressif». Il a expulsé la jeune fille de son appartement. Elle est revenue toutefois pour discuter de l'histoire avec le prévenu. Il l'a alors frappée avant de lui trancher la gorge."


mais aussi :
"Il s'y est finalement résolu car il ne voyait plus de sens à sa vie, ayant perdu son emploi, connaissant des problèmes avec sa copine et ne se voyant pas de perspectives d'avenir. Après avoir passé quatre ans en prison entre 2004 et 2008 pour meurtre, il souhaitait y retourner et y rester enfermer pour toujours, selon l'acte d'accusation."
http://www.romandie.com/news/n/Le_meurtrier_avait_aborde_au_moins_110_femmes_avant_Lucie200220121802.asp

ce qui soulève le problème d'un système parfois "pousse au crime" lorsque la solution pour les personnes est de se faire prendre définitivement en charge par la société...

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édit :
plus loin la situation de Lucie Trezzini est aussi intéressante - (hélas si l'on peut utiliser ce mot mais il s'agit d'éviter des drames si l'on peut... et il faut donc voir ce qui s'est passé et pourquoi) -  et je crains qu'elle ne se soit entre autre fait "piéger" par son jour critique émotionnel (E8 dans lequel elle est entrée dès mercredi après-midi/soir) : jour où l'on entreprend, où l'on a envie de communiquer, où l'on ose et où l'on fait confiance... quitte à parfois commettre une imprudence...
(j'avais en effet relevé que c'est aussi ce jour-là que des enfants ont été enlevés car plus facilement "embobinés" par leur ravisseur)
mais aussi "jour de colère" ? ... puisque (si cela est vrai) la jeune fille serait retournée chez son meurtrier futur pour lui demander des explications face à son scénario menti de photographe(?)
mars 2009 (24/12/1992)
Di 1 P(1)
Lu 2
Ma 3
Me 4
Je 5 E(8) I(9)
Ve 6 P(6)
Sa 7 P(7)
Di 8

et http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=4119&st=0&hl=
"Daniel H., s'est rendu le mercredi 4 mars à midi à Zurich. Il a acheté des stupéfiants qu'il a consommé à la gare. Ensuite, il a rencontré «par hasard» Lucie Trezzini. Daniel H. a attiré la jeune fille en lui proposant de réaliser des prises de vue pour des bijoux dans son appartement de Rieden.
La jeune fille a suivi de son plein celui qui sera son meurtrier, a indiqué jeudi le chef de la police criminelle argovienne Urs Winzenried. Ils ont pris le train pour Baden (AG) avant de se rendre en bus au domicile du meurtrier à Rieden (AG).
Ensemble dans l'appartement, ils ont tout d'abord discuté. Entre 15h et 17h, Daniel a consommé un «peu d'alcool» tandis que Lucie buvait un sirop. Puis Daniel H. explique avoir commencé à penser à sa situtation difficile: perte d'emploi, problèmes de drogue, perte de sa petite amie. Il a commencé à fantasmer un retour en prison. C'est cette raison qui l'a poussé à tuer Lucie.
Sans dispute préalable, il est allé chercher un objet contondant et a frappé Lucie violemment. Constatant que la jeune fille vivait encore, l'homme lui a donné encore plusieurs coups de couteau mortels dans le cou, a indiqué jeudi le chef de la police criminelle argovienne Urs Winzenried."

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"Habitué à faire la navette entre Rieden (AG) et Zurich pour se procurer de la cocaïne, Daniel H. a pris six fois le taxi de René Bähler. C'était à fin janvier et le chauffeur voyait bien que son client n'était «pas un type propre», mais il le trouvait sympa: Daniel H. lui parlait de son métier de cuisinier, de son boulot, de ses dettes, de ses copines. Pas de quoi en faire un criminel en puissance ni de faire le lien avec la disparition de Lucie. Un mois plus tard, René Bähler passait par hasard à Rieden, après la découverte du crime. Les médias cernaient l'appartement de Daniel H. et un reporter de TeleZürich est monté dans son taxi. C'est à lui que René Bähler a choisi de raconter tout ce qu'il avait vécu avec le meurtrier. Y compris une course effectuée pour le compte de Daniel H., au petit matin du 22 janvier: ramener chez elles deux adolescentes apeurées, sans savoir qu'elles avaient été enfermées chez lui.
(aussi "jour pulsions" - je n'ai pas trouvé la date de l'agression commise en 2003 - probablement période critique septennale)



janvier 2009 (5/08/1983)
Lu 19
Ma 20
Me 21
Je 22
Ve 23
P(12)
E(8)
Sa 24
Di 25
Lu 26
I(1)



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