récidive

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FAITS DIVERS «L'épervier d'Amiens» récidive
Philippe Pacque avait été condamné à la reclusion à perpétuité.
Philippe Pacque, 57 ans, avait agressé plusieurs femmes et tué une jeune fille dans la Somme en 1983. Il a poignardé une éducatrice mercredi à Caen.
L'affaire avait à l'époque défrayé la chronique. En mars et mai 1983, dans le secteur de la gare et de la piscine d'Amiens des jeunes femmes, toutes blondes, étaient agressées et poignardées par un homme qui fondait sur elles sans bruit.
Cette technique criminelle lui avait valu le surnom de «L'épervier d'Amiens». Un très imposant dispositif policier avait alors été déployé mais lors de chacune des agressions le criminel passait à travers des mailles du filet tendu par la police.
Le 11 mai 1983, Dominique Crété, une adolescente de 16 ans, était prise en stop à la gare d'Amiens. On retrouva son corps le 28 mai, à proximité du domicile de ses parents à l'entrée de la commune de Fouencamps, non loin d'Amiens.
Dix-huit coups de couteau pour la jeune fille
Le meurtrier s'était acharné sur la jeune fille et lui avait porté 18 coups de couteau. Les gendarmes s'étaient intéressés à Philippe Pacque qui avait déjà agressé une étudiante quelque temps auparavant. Lors d'une perquisition à son domicile, les militaires avaient découvert un sac recousu par la mère de la victime. Philippe Pacque, un ouvrier boucher, confondu, avait alors expliqué aux gendarmes: «Je n'avais rien contre ces femmes mais elles ressemblaient à ma femme». Une femme blonde qui avait quitté Philippe Pacque en 1982.
Le 29janvier1987, il était condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d'assises de la Somme.
Il finissait de purger sa peine à Caen et avait bénéficié d'une mesure de semi-liberté, à laquelle le parquet local s'était opposé. Dans ce cadre il devait faire des démarches pour préparer sa sortie en liberté conditionnelle programmée dans quelques mois.
Mercredi, accompagné d'une éducatrice, il s'est rendu dans une antenne de pôle emploi située dans la périphérie de Caen.
Alors que l'éducatrice, âgée de 32 ans, aux cheveux clairs, le raccompagnait vers son centre d'hébergement, Philippe Pacque l'a poignardée à trois reprises à hauteur du thorax et d'une jambe.
La jeune femme, qui portait un épais manteau n'a été que légèrement blessée et a pu s'enfuir. Pacque a été interpellé par les policiers de Caen. Il devrait être présenté à la justice aujourd'hui et probablement mis en examen pour tentative de meurtre en récidive.
Source : Le Courrier Picard

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si j'ai bien compris il pourrait s'agir d'une "double récidive" cyclique :

- récidive de la période critique septennale : l'intéressé vient de finir de passer dans sa période critique septennale des 56 ans alors que l'année 1983, précédent meurtre, est celle de la période critique septennale de ses 28 ans. (nombre de passages à l'acte criminels ont lieu en "période de pulsions" que sont nos jours et périodes critiques, ce qui permet parfois de prévoir un risque de récidive à l'avance).

- récidive du jour critique émotionnel. (sous réserve de vérification du jour critique émotionnel de l'intéressé, mais souvent les récidives ont lieu le même jour de la semaine s'agissant de pulsions hebdomadaires très régulières : ici l'agression vient d'avoir lieu un mercredi, mais celle du 11 mai 1983 est également un mercredi : on pourrait donc vérifier s'il s'agit du jour critique émotionnel de la personne et si tel est le cas cette notion peut être efficacement utilisée pour prévenir d'éventuelles récidives, puisqu'elles risquent d'avoir lieu de préférence ce jour-là)

mais sinon c'était une drôle d'idée de le faire accompagner par une blonde... peut-être pour faire un essai ? !
ni d'ailleurs de le faire pointer à pôle emploi à 57 ans pour trouver du boulot en sortant de 20 ans de prison... il a dû préférer y retourner... :-)