descente aux enfers

http://www.lindependant.fr/2012/01/05/patrick-keil-juge-demain,102843.php
Carcassonne
Patrick Keil jugé demain
Pour avoir donné des renseignements à un ami sur une enquête en cours, et pour avoir fait sauter quelques PV à des rencontres de passage, le juge Patrick Keil, 48 ans, se retrouvera demain devant le tribunal correctionnel de Paris, accusé de "corruption". Triste épilogue pour cet homme qui fut le juge d'instruction de l'affaire Festina en 1998 et qui occupa, de 2000 à 2005, les fonctions de substitut du procureur de la République de Carcassonne.
Le dossier Festina - et la mise en examen très médiatisée de Richard Virenque - c'est peut-être paradoxalement le début de la fin pour ce magistrat rigoureux mais très introverti, souffrant visiblement depuis toujours de sa petite taille.
Le dossier du dopage sur le Tour de France aurait en effet, selon lui, précipité sa perte et conduit à sa nomination au parquet de Carcassonne, ce qui n'était pas vraiment, après Lille, une promotion.
Du barreau aux barreaux
Divorce, problèmes récurrents avec l'alcool, dépression, dossiers en retard : à Montpellier, où il est muté en 2005, Patrick Keil vit une véritable descente aux enfers. C'est là, dans un bar, qu'il rencontre les gens qu'il va faire profiter de ses prérogatives de magistrat…
Arrêté à son bureau, placé trois mois en détention préventive, puis révoqué de la magistrature, Patrick Keil a écrit un livre, "Du barreau aux barreaux" dans lequel il raconte son histoire.
Une histoire dont il va lui falloir encore une fois dévider le fil, demain, devant un tribunal.
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il y a souvent une période critique septennale pas loin d'une descente aux enfers... du 1/04/1963, Patrick Keil est passé par sa période critique des 35 ans en 1998 puis dans celle des 42 ans en 2005... (notez que les deux sont citées ci-dessus...) il a apparemment été entraîné dans un tourbillon dont il n'a plus réussi à s'extraire... cela peut arriver, heureusement assez rarement, qu'une période critique septennale soit le point de départ d'une "descente aux enfers"... au lieu de sortir de la dépression après la période critique on y reste, voire s'enfonce plus encore, jusqu'à la période septennale suivante... cela aurait bien pu être le cas ici, même deux fois d'affilée...