lundi 12 décembre 2011

suicide septennal

http://www.leparisien.fr/oise-60/ils-veulent-comprendre-comment-leur-fils-s-est-suicide-aux-urgences-12-12-2011-1764827.php
Ils veulent comprendre comment leur fils s’est suicidé aux urgences
Avec une infinie pudeur, M C et D B parlent de leur fils, qui s’est suicidé à l’âge de 41 ans. Plus que des mots, ce sont des photos assemblées au-dessus de la cheminée qui le font revivre. Sébastien est décédé en se jetant d’une fenêtre des urgences de l’hôpital de Creil le 11 août 2010.
Deux heures plus tôt, il avait été transporté par le Samu dans cette unité, après avoir tenté de mettre fin à ses jours à son domicile, à Précy-sur-Oise. « La mort de Sébastien est un accident horrible survenu à cause de la négligence du service hospitalier; elle pouvait et elle devait être évitée », écrit cette semaine la famille dans une lettre, qui ressemble à une bouteille lancée à la mer.
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Arrivée vers 17 heures dans cette unité, la victime a attendu dans une zone de passage, à proximité de la salle des sutures, pendant plus de deux heures. L’homme apparaît calme mais se lève à plusieurs reprises. « Durant ce temps, il n’a reçu aucun soin pour ses blessures et n’a pas été accompagné sur le plan psychologique alors que sa détresse l’exigeait », indique l’avocat de la famille, Me Thavard. Vers 19 heures, Sébastien entre dans une salle de repos où se trouve du personnel, se dirige vers une fenêtre ouverte et se jette cinq mètres plus bas. L’alerte est donnée par une patiente qui, depuis sa chambre, voit tomber un corps dans le vide.
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« Ce drame a été d’une totale inhumanité du début à la fin, confie Marie-Christine. Quand nous nous sommes rendus aux urgences, après la mort de notre fils, un médecin nous a juste dit qu’il ne pouvait pas attacher tous les patients. Ensuite, l’hôpital n’a jamais pris le temps de prendre contact avec nous. »

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vu du côté des rythmes et cycles, il y a eu erreur dans la mesure où l'on n'a pas tenu compte des éléments à risque présents à ce moment-là : une personne qui veut se suicider parce qu'elle entre dans sa période critique septennale (ici celle des 42 ans) reste très fortement suicidaire après une tentative de suicide...
plus encore si elle est passée à l'acte son jour critique émotionnel ou à l'approche de celui-ci, (à vérifier ici) ou encore à l'approche du pic que constitue le début de soirée (d'après mes observations il existe un pic de pulsions vers 18 heures en raison de l'entrée dans une nouvelle journée chronobiologique, celle du lendemain, et pour cette raison on retrouve assez fréquemment ce moment de la journée lors de certains types de drames)
le problème est cependant que les urgences sont souvent débordées et qu'il s'agit alors de parer au plus pressé... 
je vois la solution loin en amont : l'observation des rythmes et cycles permet de connaître et repérer, de mieux comprendre à l'avance le risque de la dépression septennale.

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