mercredi 28 décembre 2011

sclérose

http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/sante/201108/02/01-4422753-une-trifluvienne-reclame-le-droit-de-mourir.php
Une Trifluvienne réclame le droit de mourir
(Trois-Rivières) Elle a les yeux pétillants, un sourire contagieux. Assise à la table de sa cuisine, elle ne laisse rien transpirer du drame qui frappe toute sa personne depuis 2007.
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Ginette Leblanc, une femme active, sportive et passionnée de la vie, souffre de sclérose latérale amyotrophique, une maladie dégénérative jugée incurable.
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La Trifluvienne de 47 ans perdra d'abord l'usage de ses membres et tout son tonus musculaire s'affaissera. Elle devra bientôt dépendre entièrement des autres pour sa toilette personnelle, sera confinée au lit jour et nuit, perdra l'usage de la parole puis mourra éventuellement d'un arrêt respiratoire. «Moi qui suis claustrophobe! Je ne veux pas mourir étouffée», dit-elle. «Je ne veux pas vivre au lit tout le temps.»
Ginette Leblanc a communiqué avec Le Nouvelliste, pour tenter de trouver quelqu'un qui pourrait l'aider à choisir le moment de sa mort, avant que les plus grandes et les plus angoissantes souffrances surviennent.
«J'ai demandé à mon neurologue, mais je n'ai toujours pas de réponse», dit-elle.
Mme Leblanc estime qu'avec un tel pronostic pour sa santé, elle devrait humainement avoir le droit d'abréger ses souffrances au moment où elles deviendront intolérables.
Au Canada, la loi ne permet pas le suicide assisté. On se souviendra du cas de Sue Rodriguez, elle aussi atteinte de sclérose latérale amyotrophique, qui avait porté une requête jusqu'en Cour suprême, au début des années 1990, afin d'obtenir de l'aide d'un médecin pour mettre fin à ses jours.
La cour avait rejeté ses arguments. Toutefois, en 2008, un jury québécois a malgré tout acquitté Stéphan Dufour d'accusations de suicide assisté alors qu'il avait admis mettre à la disposition de son oncle lourdement handicapé les objets qui lui ont permis de se suicider.
Ginette Leblanc a l'intention de prendre toutes les tribunes qui seront mises à sa disposition dans les médias pour demander qu'une assistance au suicide soit permise au pays dans le cas de maladies incurables comme la sienne. Elle va même plus loin et estime qu'il faudrait rendre ce processus facilement disponible aux personnes qui en ont besoin lorsqu'elles estiment avoir suffisamment souffert.
Quand la vie glisse entre les doigts...
C'est en 2007 que le premier symptôme de la maladie est apparu. Alors qu'elle s'en allait rencontrer des clients, Ginette Leblanc a constaté que son pied gauche était «tombant». Au fil des mois, elle doit avoir recours à une canne pour se déplacer, puis à des béquilles,
La douleur gagne vite le dos. Les spasmes envahissent tout son corps. En mars 2009, le fauteuil roulant s'impose. «J'avais tellement mal que je pleurais tout le temps. Il a fallu que je prenne des antidépresseurs», dit-elle. «J'ai dépensé 2000 $ en frais de chiro et de physiothérapeute, mais ça n'a donné aucun résultat», dit-elle.
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Sue Rodriguez (August 2, 1950 – February 12, 1994) was an advocate of assisted suicide.
Rodriguez, who lived in Victoria, British Columbia, was diagnosed with amyotrophic lateral sclerosis (ALS) in early 1991.

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http://www.cyberpresse.ca/le-quotidien/actualites/200812/12/01-809872-stephan-dufour-est-acquitte.php
Ce matin, au Palais de justice d'Alma, au Lac-Saint-Jean, Stéphan Dufour a été reconnu non-coupable, lui qui était accusé d'avoir aidé son oncle malade à s'enlever la vie, le 9 septembre 2006. Chantal Maltais, âgé de 49 ans au moment du drame, s'est pendu à l'intérieur de la garde-robe de sa chambre, grâce à un collier étrangleur installé par son neveu deux jours plus tôt.

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on peut ici aussi relever la curieuse coïncidence des maladies et suicides septennaux dans les trois cas cités... 2007 donne période critique septennale des 42 ans pour Ginette Leblanc, 1991 donne la même période pour Sue Rodriguez, alors que le dernier cas cité est un suicide septennal à 49 ans.

1 commentaire:

resiliation mutuelle a dit…

J'ai vu les malades de scléroses et je comprend absolument leur cas.