mardi 6 décembre 2011

illuminés

http://www.skcenter.org/forum/index.php?showtopic=4090&st=45&hl=
En balbutiant, Moitoiret nie le crime
Devant la cour d’assises de Bourg-en-Bresse (Ain), les deux illuminés se sont éteints. Ils répondent de l’assassinat du petit Valentin, le 29 juillet 2008 à Lagnieu. Ce jour-là, la “mission divine” du couple de routards a pris fin. Aux hommes de les juger, maintenant.
Noëlla Hego, alias “Sa Majesté”, ne peut plus guère revendiquer un trône qu’au musée Grévin. Pas un cil ne bouge sur sa figure de cire, ni la moindre lueur dans l’œil. Stéphane Moitoiret, c’est encore pire. Prostré, bouffi, les yeux gonflés, il ne répond que par monosyllabes. Juste assez pour dire l’essentiel. Non, il ne reconnaît pas le crime, malgré l’ADN et tout un barda de preuves. Sa main entaillée après le massacre de l’écolier ? “Je me suis fait ça en fermant mal un coffre de voiture.” Voici la seule phrase complète, sujet verbe et complément, qu’il prononcera de la journée.
“On priait pour le bien de l’humanité !”
Noëlla, voix pâteuse, sort de sa torpeur pour accabler son ancien “secrétaire”. Elle l’a bien vu sortir au milieu de la nuit, puis revenir une heure après, un aveu terrible au bord des lèvres : “Je viens d’attaquer un gamin, j’étais comme hypnotisé.” Un peu plus tôt, ils s’étaient disputés. “Je lui avais dit de partir, je ne le supportais plus !” Le président Bréjoux, un rien étonné : “Mais enfin, madame, vous faisiez la route ensemble depuis 20 ans !” La co-accusée, sourde volontaire, poursuit sa diatribe : “Il n’a pas accepté cette séparation. Il a peut-être voulu se venger de moi en commettant cet acte odieux, sachant que j’adore les enfants.” Et, pour mieux enfoncer le clou :” Il a caché l’arme du crime ainsi que ses vêtements tâchés de sang, il a pensé à ça !”
Seule la peur aurait poussé l’experte en mysticisme à fuir avec le meurtrier : “Sinon, il m’aurait tuée !” Tout indique pourtant que la quadragénaire dominait le jeune homme, de dix ans son cadet. La “voyante” l’a subjugué dès leur rencontre, début 1987, dans un café de l’Oise où elle tirait les cartes. Lui, à peine majeur, vient de perdre son père. Il en retire un gros chagrin… et un petit héritage que les deux pèlerins iront dépenser sur les routes de France. “Un voyage de paix, on priait pour les malades et le bien de l’humanité…”
“Mon fils est un schizophrène”
À partir de cet instant, Moitoiret coupe les ponts avec sa famille. L’apprenti pâtissier, plutôt introverti, est tombé raide dingue de la cartomancienne…” Vous l’aimez toujours ?” demande le président. “Oui”, lâche l’autre dans un pathétique murmure. Noëlla lève le nez, un peu flattée quand même. Ce que lui inspire son chevalier servant ? “De la pitié, s’il a vraiment tué Valentin.” Tiens, elle n’est plus tout à fait sûre, désormais…
“De quel droit vous faites vous appeler Majesté”, questionne Me Jacques Fremion, au nom des parties civiles. “- D’un droit divin.” Et qui accorde ce haut titre ? “Je ne peux pas répondre, la plupart des gens ne respectent pas les lois du Seigneur.” Madame Hego, même à l’audience, garde son statut de “guide spirituelle”. Stéphane, qui s’occupait jadis “de l’intendance, hébergement et nourriture”, boit ses paroles. “Il vous porte aux nues, vous place sur un piédestal”, remarque l’avocat général. Elle, pas gênée : “Et alors ?”
Alors, on se demande si l’assassinat n’a pas été inspiré par un concept fumeux de Sa Majesté. Celui du “retour en arrière”, un geste funeste jadis préconisé afin de retrouver l’harmonie… “Je parlais de ma propre mort, pas de la mort d’un enfant”, s’insurge la grande prêtresse. Et si son disciple – à délirant, délirant et demi – avait mal compris le message ?
La mère de Moitoiret, hier soir, a dressé un premier diagnostic avant les psychiatres : “Stéphane, schizophrène, vit dans un monde parallèle…” Le fils, tête ahurie derrière la vitre blindée : “Je n’ai pas besoin de médecin, je ne suis pas fou !”
Source : Le Dauphiné

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Valentin a été tué dans la nuit de lundi 28 à mardi 29 juillet 2008. (c'est mardi qui est à prendre en compte).

Stéphane Moitoiret serait né le dimanche 22 juin 1969. 
29 juillet 2008 (22/06/1969)
Ve 25
Sa 26
Di 27 E(1)
Lu 28 I(26)
Ma 29
Me 30 P(1)
Je 31
période neutre, du lundi soir au mardi... mais précédée de jour critique intellectuel i26 (lundi) et jour critique émotionnel E1 dimanche - suivi de jour critique physique P1 mercredi...

il a 39 ans et un mois au moment des faits. (un mois et une semaine après son anniversaire)





HEGO Noëlla née à Cambrai (59), le 10 décembre 1959 à 21 heures 30
elle a donc 48 ans et 8 mois : elle est entrée dans sa période critique septennale des 49 ans en juin 2008 et se situe par conséquent dans l'épisode-passage du "pic de pulsions" de l'entrée dans une période critique septennale.

juillet 2008 (10/12/1959)
Di 27 P(7) I(9)
Lu 28
Ma 29
Me 30
Je 31 E(15)

une situation neutre le mardi du drame.


la situation au moment le plus fort qu'est l'entrée dans sa période critique septennale pourrait correspondre à cette description :
"Alors, on se demande si l’assassinat n’a pas été inspiré par un concept fumeux de Sa Majesté. Celui du “retour en arrière”, un geste funeste jadis préconisé afin de retrouver l’harmonie… “Je parlais de ma propre mort, pas de la mort d’un enfant”, s’insurge la grande prêtresse. Et si son disciple – à délirant, délirant et demi – avait mal compris le message ?"
cet épisode pouvant alors aller jusqu'au délire et à la demande d'un "sacrifice"...







récidivistes ?

tentative d'enlèvement d'un autre Valentin, le 13 août 2006 : (sous réserve car trouvé plusieurs dates)
(22/06/1969)
Me 9
Je 10 I(1)
Ve 11 P(18)
Sa 12 P(19)
Di 13 E(15)
Lu 14
Ma 15
Me 16
Je 17 P(1)



(10/12/1959)
Je 10 E(22)
Ve 11
Sa 12
Di 13 P(6)
Lu 14 P(7)
Ma 15
Me 16
Je 17 E(1)

la tentative d'enlèvement a eu lieu à peu près au même moment de l'année que le meurtre de Valentin. mais deux ans auparavant. quatre jours "forts" (i 1 - P18/P19 - E15)
Moitoiret a 37 ans et un mois. donc environ un mois et demi après son anniversaire. (1)
Hego a 46 ans et 9 mois.elle se trouve dans son année de vie 47. année critique physique P1 - 
jours critiques physiques P6/P7 seraient en principe de moindre rôle dans ce type d'action.

je n'ai pas trouvé beaucoup de renseignements au sujet de cette première tentative d'enlèvement : il pourrait y avoir eu une lacune lorsqu'on l'a "laissée passer" en attendant la récidive - prévisible ? - suivante...
(arrivée avec le "déclencheur" qu'est l'entrée dans la période critique septennale de Noella Hego) s'agissant de personnages "douteux" et "délirants" on aurait probablement dû réagir ? 




" Stéphane Moitoiret et Noëlla Hego, qui s'étaient rencontrés en 1987,"
lui a 18 ans et elle 28 là encore dans sa période critique septennale. 
cela peut donner une indication quant au "cerveau" du couple.




édit :
http://www.au-troisieme-oeil.com/index.php?page=actu&type=skr&news=28113
Le meurtrier du petit Valentin soupçonné de tentative d'enlèvement d'enfant dans la Vienne
" Le parquet de Bourg-en-Bresse a été saisi mercredi d’une enquête pour tentative d’enlèvement d’enfant en 2006, dans la Vienne, visant Stéphane Moitoiret, le principal suspect dans le meurtre du petit Valentin, fin juillet dans l’Ain, a-t-on appris de source judiciaire.
Le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gandolière, a indiqué à l’AFP que le parquet de Poitiers s’était dessaisi à son profit d’une enquête qu’il avait diligentée à la suite d’une tentative d’enlèvement d’enfant, à l’été 2006, dans la Vienne, qui pourrait être le fait de Moitoiret. Il n’a en revanche pas souhaité commenter davantage les détails de cette affaire, qui sera maintenant sous la responsabilité de la Section de Recherche de la gendarmerie de Lyon, déjà en charge de l’assassinat du petit Valentin. Selon des sources proches de l’enquête, Stéphane Moitoiret aurait tenté d’enlever en août 2006, dans un village de la Vienne, un garçon de 5 ans, également prénommé Valentin, aux abords d’une salle où s’était déroulé un mariage la veille. Une femme, qui surveillait les enfants présents dans la salle où s’est déroulée la noce, avait aperçu Moitoiret qui tentaient de l’emmener. Le marginal aurait affirmé que l’enfant était un "élu" et que c’est la raison pour laquelle il l’emmenait. Quelques jours plus tard, Moitoiret serait même revenu en compagnie de Noëlla Hégo proposer de l’argent en échange de l’enfant. Outre le témoignage de la femme qui a empêché l’enlèvement, et qui avait reconnu le couple de marginaux grâce aux portrait-robots diffusés dans la presse, leur présence dans la région à cette époque est attestée par des élus locaux qui avaient relevé leurs noms, a-t-on ajouté de même source. Il s’agit du premier rapprochement entre l’assassinat de Valentin et d’autres faits potentiellement délictueux, mais l’errance du couple de marginaux incite les enquêteurs à étudier tous les faits similaires non-élucidés ces dernières années."




(1) (il y a fréquemment proximité de l'anniversaire chez certains types de tueurs - la période pré et post-anniversaire étant alors une période de pulsions)

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