jeudi 15 décembre 2011

drame conjugal

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/morbihan/tentative-de-meurtre-huit-mois-de-prison-ferme-a-l-epouse-15-12-2011-1535004.php
Tentative de meurtre. Huit mois de prison ferme à l'épouse
C'est une femme fragile et vulnérable qui s'est présentée, hier, à la barre du tribunal de Lorient. Elle a purgé huit mois de détention préventive pour les quatre coups portés, à l'aide d'un poinçon et d'un petit couteau, à celui qui est toujours son mari. La scène remonte au 22 octobre 2009, dans le pays d'Auray. Comme d'habitude, ce jour-là, elle prépare le repas du midi mais elle y rajoute trois doses de somnifère. Ils partagent le plat. Tandis qu'il va faire sa sieste, elle débarrasse la table puis le rejoint et lui porte des coups de poinçon, au niveau de la clavicule, qui le réveillent. Une course-poursuite s'ensuit au cours de laquelle elle arrive à l'atteindre avec son couteau avant qu'il s'échappe, par la baie vitrée.
Un couple «serein»
Des coups sans graves séquelles mais qui mettra entre parenthèses ce couple «serein» décrit par Gilles Régnier, avocat de la quinquagénaire. Il se dit persuadé que leur séparation actuelle n'est pas inéluctable. Il s'appuie sur le fait que le mari n'a pas porté plainte et ne s'est pas constitué partie civile. Pour ce qu'il qualifie de «drame familial», il en appelle à la plus grande clémence du tribunal. À la barre, celle qui est dépeinte comme «introvertie» et «réservée», affirme ne pas avoir prémédité son geste. «C'est une pulsion qui m'a prise, juste avant le repas», dit-t-elle. Elle aurait été déclenchée par l'intention de son mari de monter une entreprise en Afrique. Un projet qu'elle vivait mal car elle pensait qu'il allait s'y installer et qu'il y mènerait, peut être, une double vie...
Un sentiment d'abandon
«Je me sentais seule, je voulais qu'il reste avec moi», explique-t-elle. Elle ajoute: «Je ne voulais pas le tuer mais juste le blesser pour ne pas qu'il parte...». Aujourd'hui, son voeu le plus cher est de reprendre la vie commune, d'autant que leur divorce n'a pas été prononcé... De son côté, le mari dit «ne pas y être encore, prêt...». Pour la procureure-adjointe, dans cette affaire, «on est à la frontière entre la justice et la médecine». Elle a requis 18 à 24 mois de prison avec sursis, assortis de soins. Le tribunal a prononcé une peine de 24 mois de prison, dont 16 avec sursis, ce qui couvre la période de détention provisoire effectuée.

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diverses choses, ici : la personne a 51 ans aujourd'hui : c'est donc un drame arrivé lors de sa période critique septennale des 49 ans. un premier élément qui permet une meilleure compréhension de l'acte, car nous pouvons être dans un état psychique particulier à ce moment-là.
ensuite, il s'agit peut-être d'une "pulsions" (dixit l'accusée)... d'un jour critique émotionnel (des pulsions peuvent effectivement arriver de préférence ce jour-là, ou parfois un jour critique physique : ce serait ici à vérifier pour obtenir un autre élément d'explication).
si ces données s'avèrent exactes cela permet de mieux comprendre (et de gérer le futur) mais cela n'excuse en aucun cas les gestes commis, bien entendu.
et enfin, si ces personnes ont réellement envie de se remettre ensemble il faut commencer par regarder quels seront leurs "périodes à risque" respectives (car l'époux peut aussi parfois jouer un rôle "créateur de tensions") : périodes et jours critiques. cela permet par la suite d'être totalement sur ses gardes s'il survient de nouvelles tensions ou épisodes "à risque".

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